Suite du très bon Rocket Knight Adventures, Sparkster est un jeu où notre petit personnage doit venir en aide à la Princesse Cherry, enlevée sous l'ordre de l'Empereur maléfique. Pour ce second opus, il y a eu refonte totale de l'univers (sous une certaine mesure). En effet, et c'est ce que l'on peut noter aux premiers tâtonnements du pad, l'opossum et ses ennemis ont été redessinés pour leur donner une apparence en Super Deformed moindre par rapport au premier Rocket Knight. Et ce n'est pas plus mal, car le jeu est définitivement plus beau et moins cartoonesque. Cependant, le gameplay n'a pas du tout évolué ou très peu : saut, coups d'épée, tourbillons et lancement de fusée faisant rebondir Sparkster contre les murs, tout est pratiquement resté en place. Jouabilité intacte, mais défi plus corsé cette fois. RKA2 s'avère plus dur et surtout moins évident, car les boss comme les niveaux vous donneront un peu de mal : les techniques pour vaincre que vous adopterez en première intention ne sont souvent pas les bonnes ! Un monde à énigmes, comme j'aime à dire... En tout cas, Sparkster est très réussi. Pour ma part, la beauté générale et la fluidité du jeu m'ont beaucoup plu !

Pour Sparkster, je serai moins enthousiaste. Faire une suite à Rocket Knight Adventures, pourquoi pas. Mais on sent que quelque chose s'est mal passé. Un manque de temps, peut-être ? Le jeu n'est pas désagréable, très loin de là, mais on perd l'inventivité et aussi l'intensité du premier épisode. Certains niveaux font dans le déjà vu (le troisième niveau, le mécha...), tandis que d'autres sont assez bons mais sans génie, avec des environnements comme on en avait vu plein à l'époque dans les jeux du genre. Ils sont longs, on retrouve des demi-boss et des boss, mais on se demande ce qu'ils font là. De plus, les graphismes sont moins travaillés avec des couleurs moins nuancées, voire discutables dans certains cas, et les décors de fond manquent cruellement de détails. Il en reste une animation assez rapide et fluide, une jouabilité assez nerveuse. Les musiques sont bien faites, mais pas aussi marquantes que le premier. A vrai dire, si vous n'avez pas joué à RKA, il pourra vous plaire. Les autres n'y trouveront qu'une redite du premier pour sa plus grande partie. Dommage, notre opossum, qui donne son nom au jeu, méritait mieux.