S'il y a bien une chose qui me manquera dans la 3D, ce sont les bons vieux beat'em all à scrolling horizontal (en 2D). Et en plus, j'ai découvert le genre avec ce jeu. Le principe est simple : avancer dans des niveaux en écrasant ses adversaires qui nous assaillent de partout, et à la fin de chaque stage, un boss nous attend. Le jeu est ultra-prenant, et on se défoule sur les ennemis on-ne-peut-plus simplement. Il est possible de ramasser des items par terre, comme des armes, ou des trousses de soin. La difficulté est plutôt élevée, surtout contre les boss, et on est très vite débordé. Mais dans ce genre de situation, soit on a nos alliés les policiers qui pilonnent le sol de tirs de mitraillette, soit on meurt, mais on recommence toujours avec le même plaisir. Un beat'em all très bon, qui n'a pas pris une ride !

Sorti en 1991, Streets of Rage est le premier jeu de beat'em all auquel j'ai joué. En deux mots, voici l'histoire : la ville est sous le contrôle d'un syndicat du crime organisé. Trois jeunes policiers ont quitté les forces de la police métropolitaine et se préparent à vaincre l'organisation par leurs propres moyens. Vous avancez de niveau en niveau en vous battant contre de vieilles frappes pour arriver au Big Boss. Durant votre quête, vous pourrez faire appel aux voitures de flics pour vous aider. Vous pourrez ramasser plusieurs objets sur votre chemin tels que des beefsteaks et des pommes pour vous régénérer, des battes de baseball pour vous défouler. Bref, c'est LE jeu de baston du début des années 90.

Un premier coup de foudre, ça ne s'oublie jamais ! Pour les jeux vidéos, c'est pareil. Streets of Rage annonce la couleur en 1991 : trois flics "enragés" de l'impuissance de la police face à la vague du crime s'abattant sur la ville, décident de régler le mal par leurs propres moyens. Le style policier du scénario et du genre Beat'em All réjouiront plus d'un gamer. Choisissez entre Axel, Adam ou Blaze pour avancer dans les rues mal famées et les nettoyer grâce à vos enchaînements de coups. Ces derniers sont d'une efficacité et d'une originalité surprenantes, ce qui constitue tout le charme du jeu : coup de pied sauté, coup arrière, ainsi que les fameuses projections. Quand vous branchez la seconde manette, le jeu prend une toute autre dimension, car il est possible d'exécuter des attaques en duo dévastatrices ! Grand plus également : la possibilité d'appeler votre pote flic qui en finira grâce à son lance-roquette ou sa sulfateuse ! Les musiques marquantes mijotées par le maître Yuzo Koshiro, et les couleurs sombres rajoutent à l'atmosphère "Bad" de Streets of Rage. Ce jeu est superbe, je ne pourrais jamais m'en lasser ! A noter : une seconde fin mémorable !

Voici sans doute l'un des meilleurs beat'em all de la MD ! Street of Rage conte l'histoire de 3 flics (Adam, Axel et Blaze), tous experts en arts martiaux, qui décident de débarrasser la ville de la vermine appartenant au gang de "Mister X". Chaque perso possède ses points forts et ses faiblesses, ce qui les rend assez équilibrés en fait. Vous devrez, seul ou à deux, parcourir les rues de la villes en écrasant la "racaille" armées de couteaux, barre de fer et autres petit "jouets"... Heureusement, pour vous aider dans votre quête, vous pourrez compter sur des renforts (3 fois par vie) qui écraseront d'un coup de rocket les malfrats présents à l'écran. De plus, vous pourrez bien entendu vous servir d'armes diverses et vous nourrir afin de vous redonner un peu de vie. Le jeu est superbement animé, et ce, malgré le nombres de persos à l'écran. L'ambiance sonore est tout simplement magnifique, surtout les musiques qui sont entrées dans la légende. Les persos se dirigent très bien et possèdent une multitude de coups ! Ce jeu est une perle, tout simplement, et doit faire parti de votre ludothèque MD !!

La ville est sous le contrôle d'une méchante organisation, et c'est vous qui allez devoir la libérer. Pour cela, vous aurez le choix parmi trois policiers, qui auront chacun les compétences nécessaires pour régler le compte de tous ces délinquants. En plus de leurs talents d'arts martiaux, il sera possible de ramasser des objets sur le sol, comme des barres de fer, des battes de baseball... et si vous avez du mal à vous occuper de tout le monde, vous pourrez également appeler une voiture de police en renfort qui mettra tous les ennemis présents à l'écran KO. Si vous n'aimez pas jouer tout seul, vous aurez toujours l'occasion de pouvoir jouer avec un ami mais attention, car dans ce cas, les boss de fin de niveaux seront eux aussi à deux ! Streets of Rage est donc un beat them all mythique, que tout joueur se doit d'avoir essayé au moins une fois !

Pour tout Segamaniaque qui se respecte, il y a des passages obligés, des jeux d'une évidence telle qu'on en oublie d'écrire un avis sur GF. Streets of Rage est le Beat them all qui donnera le LA du genre sur Megadrive, reprenant à son compte ce qui avait déjà été fait dans Final Fight et Double Dragon. A savoir de la baston de rue avec un écran qui défile et des ennemis à la pelle qui avancent. On a le choix entre les trois "as" de la police, lesquels se manient à la perfection pour une joute cadencée par les baffes et les coups de semelles dans les gencives. Lorsque la situation l'exigera, (des ennemis partout, un boss surpuissant), il ne faudra pas hésiter à faire appel à nos collègues, qui arriveront derrière en voiture, armés d'un bazooka (!) pour dégager le terrain. Anecdote amusante : c'est la chose que l'on fera dès les premières secondes de jeu en se trompant de bouton... Alors même si sa suite fera encore mieux avec des persos plus gros et des décors plus jolis, Streets of Rage est un petit monument que l'on visitera souvent et de préférence avec un ami. Ambiance 16-bit, néons, pixels et baston garantie !

Attention, jeu culte ! S'il n'y avait qu'une cartouche à retenir sur l'immense Megadrive, ce serait peut-être celle là. Streets of Rage ou ZE Killer Ap' de la console ! Beat'em all reprenant le meilleur de Double Dragon (en l'atomisant au passage à tous les niveaux), Streets of Rage est un jeu fantastique, jubilatoire, terriblement bien foutu, et offrant ce que je conserve à l'esprit comme les meilleurs parties à 2 joueurs de la console. Dans une ambiance à la City Hunter, vous incarnez au choix trois personnages qui ont décidé d'en découdre avec la pègre locale. L'occasion nous est donnée d’enchaîner uppercuts, high kick et autres German Supplex dans une frénésie de tous les diables, servie par un graphisme excellent et une musique Trip Hop/New Jack mythique. Les coups pleuvent, les ennemis ont du style, les armes à ramasser défoulent, et on peut même faire des attaques combinées avec son partenaire ! Cerise sur le gâteau, l'appel de renforts laissant place à des tirs de mortiers aussi ravageurs que jouissifs. Si le jeu en multi a clairement ma préférence, la partie solo s'avère également excellente avec un rythme maîtrisé, des boss oufs et une difficulté équilibrée. SEGA POWER !

La nuit, les lumières, les immeubles, un paysage qui s'apparente à la baie de Tokyo, puis le plus simplement du monde, un texte qui défile nous expliquant la recrudescence du crime organisé en ville avec les notes mélancoliques d'un thème d'ouverture mythique. Voilà, le décor est pausé et le spleen nocturne tel un "Get Wild" (ending thème de City Hunter) laisse la place à l'écran de sélection des personnages. Adam, Axel et Blaze, les 3 protagonistes aux looks tout droits sortis de Terminator, sont sélectionnables seul ou à 2 joueurs. A peine lancé, le jeu nous embarque dans un beat them all puissant et nerveux en 8 actes. Les coups pleuvent, les bruitages ainsi que les voix digitalisées atypiques de la Megadrive fracassent. Tuyaux, chaînes de vélo, barres de fer, lames bien aiguisées... Il n'y a qu'à se baisser pour trouver de quoi exploser les punks de Maître Sega qui vous tombent dessus par vagues. Avec la sacro-sainte bande-son du sorcier de l'électro : Yuzo Koshiro, Streets of Rage est le roi du Beat them all dès 1991 et surclasse toute sa catégorie, malgré une concurrence acharnée de la part de Capcom ou Konami. Seule sa suite, Streets of Rage 2, parvint à dépasser le maître.

Vous avez envie de vous défouler en tabassant des bandits ? Streets of Rage est un jeu fait pour vous ! Vous devez sauver la ville tombée sous le contrôle de Mr X et son gang de bandits. Graphiquement, le jeu est beau, avec des décors variés pour chaque niveau ; le scénario est correct ; les musiques sont de très bonne qualité, avec des sons de bruitages convaincants ; la jouabilité est excellente et facile à prendre en main ; et les personnages répondent très bien aux mouvements et aux actions. C'est également un très bon défouloir où on s'amuse à tabasser les ennemis à l'écran. Quant à la difficulté, elle est bien équilibrée. C'est un jeu qui est ni trop dur, ni trop facile, et la durée de vie est raisonnable. Une partie se termine entre 50 à 60 minutes selon votre performance. Et pour rallonger davantage la durée de vie, vous pouvez essayer plusieurs niveaux de difficulté qui sont proposés dans les options. Les seuls points faibles du jeu, c'est le manque de variété des ennemis, les niveaux un peu répétitifs et les boss parfois agaçants à battre. À part ça, la réalisation est d'excellente qualité.

Alors que Sega régnait en maître dans les salles d’arcade, c’est bien sur Megadrive que sort directement Streets of Rage, un jeu pourtant très typé arcade. Un pari payant, tant Streets of Rage était lors de sa sortie tout simplement ce qui se faisait de mieux en matière de beat-them-all sur consoles. Les possesseurs de Megadrive avaient de bonnes raisons de frimer avec, tant le jeu marqua son temps. Pourtant, j’ai ressenti l’étrange impression de bugs mémoriels en y rejouant bien des années après : les sprites (notamment ceux des boss) me paraissaient énormes quand j’y jouais chez un pote ; je les redécouvre assez petits, avec des animations rudimentaires. Le gameplay est également basique, comme il pouvait toutefois l’être pour un jeu de 1991. J’ai eu donc un peu de peine à voir le temps faire perdre de sa superbe à SoR 1, mais manette en main, cette simplicité s’avère aussi son grand atout. Ce jeu sans fioritures va à l’essentiel, avec une cohérence d’ensemble qui témoigne – n’ayons pas peur des mots – d’une vraie direction artistique, conférant au premier Streets of Rage une ambiance unique. Et la bande-son reste l’une des meilleures de la console.

Mon avis est identique aux précédents. Combien d'heures ai-je passées sur Streets of Rage, en solo ou à deux ? Ce jeu était inclus avec Sonic et une deuxième manette dans mon pack Megadrive, il n'est donc pas étonnant que j'en garde un très bon souvenir, et que j'y joue encore. Un titre qui met les pieds où il veut et souvent dans la tronche des ennemis. Nos trois combattants, Adam, Axel et Blaze, disposent d'une palette de coups variés permettant d'éliminer les ennemis allant du simple coup de poing au coup sauté en passant par les projections, et même un renfort dans la police au besoin. Le jeu est doté d'une belle réalisation pour son époque, bien que les sprites soient un peu petits, ceux des boss sont assez gros et les décors assez colorés. On regrettera cependant que les ennemis ne soient pas plus variés. Mais surtout, impossible de passer à côté de l'ambiance électro/house du jeu composée par Yuzo Koshiro. Et si les voix grésillent un peu, les musiques mettent une ambiance du tonnerre. Bien réalisé et très jouable encore aujourd'hui, bien que très court, le premier Streets of Rage reste une référence de son genre, et à deux, c'est encore mieux, rigolade assurée.