Tiki, Phoenix et compagnie, des gentils en armure de samouraï affrontent des gros démons violets et bleus. Ces derniers, vils, bêtes et méchants (et surtout effroyables) menacent la stabilité de l’Univers galactique tout entier. Qui va gagner entre les gentils et les méchants ? Qui tapera le plus l’autre ? Qui sera le plus fort des meilleurs ? Super BikkuriMan prétend répondre à toutes ces questions très intéressantes avec de la bastonnade fleurie, celle qui ravira nos amies les abeilles et les vaches. Oui, suivez bien ma pensée, tout dans ce jeu se situe au ras du ras-des-pâquerettes : musique inaudibles, décors inanimés, palette de coups minimale (pied et poing !!), animation réduite à sa plus simple expression et rythme d’une mollesse intersidérale. Il faut y jouer pour le croire !

Au début, j'ai cru à une adaptation du dessin animé de mon enfance : Les Samouraïs de l'éternel". Et puis en fait, non. Sorti exclusivement au Japon (où il a bien fait de rester) ce Super (really ?!) Bikkuriman est un jeu de baston aussi navrant qu'affligeant. Navrant, car avec un design manga prononcé, une thématique samouraï et une animation soignée, on aurait pu avoir quelque chose de fantastique. Affligeant, car le jeu est un modèle de non-ergonomie, d'inconfort et de lourdeur. Passé un menu de sélection très moche laissant entrevoir la pauvreté du crew, on se rend compte que les fights ne sont qu'une succession de collisions entre deux semi remorques. C'est mou, c'est moche, c'est lent, on se croirait devant Rise of The Robots. Sortir du jeu s'avère un cauchemar, et arriver à la fin du tour des persos (sans le moindre relief ou intérêt), on se dit que la barrière culturelle à cette époque pour importer des jeux japonais a eu parfois du bon. A oublier !