Cet épisode de Castlevania est sorti très tôt (quasiment en même temps que la console) et force est de constater qu'il n'a que très peu vieilli ! Les graphismes restent agréables et surtout, les décors sont variés. Le gameplay est très simple et Simon répond au doigt et à l’œil. L'animation des sprites est très correcte (malgré quelques ralentissements) et le jeu regorge d'effets spéciaux en tous genres (zooms, déformations etc.). Notons aussi une très bonne durée de vie (prévoyez des calmants pour certains passages !). Mais le principal attrait du soft sont les musiques : gothiques, flippantes, bref superbes ! Au fait si vous voulez profiter pleinement de ce jeu, procurez-vous la version japonaise, car en France la censure frappait déjà !

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Super Castlevania IV reste pour moi le meilleur épisode de la série (et ne me parlez pas de Symphony of the Night !). Pourquoi ? Parce que ce jeu représente l'essence même de la série Castlevania. Une ambiance stressante, une difficulté élevée, des pièges nombreux, des niveaux d'une extraordinaire variété, et des boss particulièrement impressionnants. En revanche, on va zapper l'histoire, qui est en fait un remake du premier Castlevania, mais quel plaisir de retrouver l'emblématique Simon Belmont, au sommet de sa forme ! En effet, c'est dans ce jeu que le maniement du fouet est aussi poussé, le joueur étant libre de le contrôler comme il le veut. Au delà de ça, les graphismes, toujours aussi beaux, faisaient quasiment tout l'étalage de ce que pouvait faire la Super, avec des effets de rotation, de zoom... Pour l'époque c'était magnifique, et aujourd'hui encore ça garde un certain cachet. Castlevania IV, c'est aussi une musique somptueuse, avec des thèmes accompagnant parfaitement les niveaux que vous traversez. Paradoxalement, Konami a transformé sa saga en quelque chose de différent, et Castlevania IV me parait bien loin.

Excellent jeu de plate formes, qui était à l'époque l'étendard de la Super Nes puisqu'il exploite à fond les possibilités du mode 7 ! Histoire classique, suite des Castlevania de la Nes, Simon contre les vampires (tiens ça me rappelle quelque chose !), avec son célèbre fouet et des armes annexes comme boomerang, fiole d'eau bénite, hâche ... Il me rappelle un peu Super Ghouls'n Ghosts, mais en plus facile et surtout en plus beau. Les ennemis sont variés (avec la Mort et Dracula), les musiques lorgnent vers le gothisme et sont un modèle du genre. A voir : le niveau 4 qui tourne sur lui-même et fait crier le joueur suspendu à son fouet !

Je partage complétement l'avis de Blondex ! Castlevania 4 est pour moi aussi, le dernier grand Castlevania tout supports confondus !! Vous allez devoir affronter, une fois de plus, Mr Dracula en personne. Pour ce faire, vous devrez parcourir tout le château de ce charmant monsieur, en passant par les écuries (hantées bien sûr), les sous-sols (mal fréquentés également) et autres pièces toutes aussi lugubres et malfamées ! Tout comme dans l'épisode NES (dont il est une sorte de remake en fait), vous devrez trancher, à l'aide de votre fouet "magique", toutes sortes de monstres tels des gnomes, squelettes, gargouilles et autres créatures bien moches ! Bien entendu, là encore, vous devrez affronter des boss à chaque fin de niveau. Votre fouet est cette fois-ci bien plus maniable. Ainsi, vous pourrez en faire ce que vous voulez, et même vous en servir comme liane (comme notre ami Tarzan quoi !) pour franchir quelques précipices mal-venus ! Seul défaut à mon avis : Les couleurs choisies piquent les yeux (couleurs criardes parfois) ! Mais il s'agit ici, d'un des premiers jeux SNES, alors on lui pardonnent ses erreurs de jeunesse ! Un must à posséder !

Etant depuis le début et de façon plutôt incompréhensible, assez peu charmé par cette série, j'en reconnais très logiquement toute l'étendue de ses qualités depuis des années ! Comme tout le monde, je dois dire. Mais si vous découvrez Castlevania par le biais de ce Super Castlevania IV, et bien je crois que c'est là l'une des meilleures manières d'être convaincu ! Je pense que cet avis sera vraiment trop court pour détailler tout le pouvoir de ce titre, car Nintendo a tout misé sur cette cartouche et on le sent. Que ce soit d'un point de vue technique, ce quatrième épisode est déjà une révolution sur plusieurs points que l'on retrouve à l'écran. Effets de distorsions et de rotations de décors qui nous plonge encore plus dans cette aventure passionnante et j'en passe ! Musical : la patte Castlevania était déjà reconnaissable à 30 km et technologie 16-bits Nintendo en prime, on a le droit à des morceaux tout à fait superbes, notamment. Durée de vie : le jeu est comme souvent à mi-chemin entre la prise de tête et le côté très attractif, les bases d'un Mega-Hit incontournable ! Ajouté à ça, une promo "coup de poing" qui donc ne fait pas du vent, vous savez maintenant quoi faire !

Vivre l'épopée infernale de Simon Belmont dans Castlevania IV, c'est un peu un passage obligé sur Super Nintendo. Derrière un classieux jeu de plates-formes / action, se cache une plongée vertigineuse dans un maelstrom de niveaux, empli de squelettes, de têtes volantes et de spectres. Des décors simples mais efficaces aux musiques entêtantes, l'ambiance gothique y est séminale, évidente. Comme armes, nous avons droit à un fouet multi-directionnel, dont le maniement assure un plaisir intense, et différents types de projectiles glanés à travers les niveaux qui s’avéreront indispensables contre les boss. Quand ce ne sont pas les ennemis, quelques effets spéciaux en mode 7 (le décor tubulaire !) viendront troubler notre progression... Se frotter aux derniers niveaux du jeu, sur une musique oppressante, dans un tourbillon dément de difficulté, donne le sentiment de s'être perdu dans de sombres royaumes jamais explorés. La console n'existe plus, les ténèbres tapissent la pièce dans laquelle on joue. L'impérial Dracula nous attend quelque part pour le combat final. Grand jeu !

J'ai rejoué à ce jeu avec plaisir, les musiques sont superbes avec carrément des perles dans le lot. Le jeu est un bon défouloir et les niveaux sont variés. La difficulté est bien dosée et atteint un niveau assez terrible vers la fin. Parfois la maniabilité fait défaut (notamment si on a le malheur de sauter dans un escalier) avec des déplacements pas toujours contrôlés, mais le jeu est assez réussi pour que ça ne bloque pas la motivation du joueur. Le mode 7 est utilisé à bon escient pour des effets impressionnants dans les décors.