Même pas un an après le premier Contra, Konami décide de battre le fer tant qu’il est encore chaud, en sortant une suite qui allait tout proposer en "Super". Le titre n’est en effet pas mensonger, Super Contra offre des effets plus spectaculaires, une action encore plus intense, et cerise sur le gâteau, une nouvelle phase en vue du dessus qui donnait un sérieux coup de vieux aux jeux du même genre (Commando, Ikari Warriors…). Il y a juste un problème pour moi, c’est que je ne suis pas fan de ces phases, mais techniquement, rien à leur reprocher, à part que c’est très difficile. À la réflexion, ce Super Contra présente cependant un autre problème : sa jouabilité un peu différente de celle habituelle de la série. Alors que les héros ont été repris tels quels du précédent volet, ils sautent ici beaucoup moins haut, ce qui se comprend d’ailleurs puisque l’écran rétrécit par moments, parfois pour afficher un boss (comme l’hélico du premier niveau), mais parfois sans raison, comme dans la jungle. Spectaculaire en 1988, d’une jouabilité sans faille, Super Contra pâtit cependant – malgré une difficulté très prononcée – d’une durée assez faible et d’une réalisation inégale.