Mario Land fut un succès, mais la GB peut assurément faire mieux. Super Mario Land 2 est ainsi attendu, et doit devenir la référence du jeu de plateformes sur GB. Pari en partie réussi pour ce jeu très sympathique, doté de graphismes agréables, et proposant un gameplay assez proche de Mario World sur SNIN mais offrant plus de liberté. Passé le niveau introductif, les six mondes sont immédiatement accessibles, et l'ordre pour les terminer n'importe pas. Une originalité pour l'époque dans un Mario qui sera reprise dans Mario 64. Sauf que Mario, dans l'affaire, s'est fait déposséder de son château par un nouveau méchant : Wario ! Il faudra donc récupérer 6 pièces d'or à la fin de chaque monde pour ouvrir la porte du château de Wario. Le challenge ne reste cependant pas très relevé, le jeu se finit assez vite malgré des niveaux cachés, et il manque de charmes. La patte Miyamoto est absente de ce Mario Land 2 et ça se sent (pièges classiques, musique sans panache). Un Mario mineur mais quand même bon. Et puis, il y a Wario qui fait là une première apparition très remarquée. Rien que pour lui, le jeu mérite qu'on y prête de l'attention !

Pendant que Mario s'efforçait de délivrer la princesse dans le premier épisode, Wario en a profité pour lui piquer son château. Vous devez aider Mario à récupérer les six pièces d'or pour lui permettre de botter les fesses de Wario, qui fait ici sa première apparition. Côté graphique, les sprites sont nettement plus gros et les décors bien plus détaillés et agréables. La maniabilité est très bonne et Mario répond au doigt et à l'œil. Côté gameplay, c'est du Mario classique mais agrémenté de quelques nouveautés : la carotte qui permet à Mario de planer lentement et, influences visibles de Super Mario World sorti un an plus tôt, la possibilité de faire un saut "vrillé" et de choisir librement ses niveaux sur une carte. L'ambiance sonore n'est pas exceptionnelle mais colle bien au jeu et surtout, cet épisode gomme le gros défaut de son prédécesseur, la durée de vie. Même s'il n'est pas plus difficile à terminer, il offre deux fois plus de niveaux. Au final, Super Mario Land 2, qui est plus beau, plus long et plus maniable que son aîné, s'impose également comme un grand classique de la Game Boy.

Super Mario Land 2 est l'un des opus que j'ai le plus apprécié. L'originalité et la créativité qui émanent des différents niveaux sont tout à fait remarquables. J'irais même jusqu'à dire que l'on frôle le génie tant il devient véritablement enchanteur de parcourir cet univers unique en son genre. Les situations se renouvellent constamment et à aucun moment la lassitude ou la redondance ne se font sentir. Un excellent jeu de plates-formes donc, qui aurait été le meilleur de la machine si sa suite n'avait pas accompli le miracle de le surpasser.

Trois ans après Super Mario Land, Nintendo nous pond un deuxième opus. Mais cette fois-ci, la réalisation est dopée aux hormones, proposant des sprites énormes ! Cela rend le jeu plus lisible et plus joli, même si cela réduit l'écran de jeu au final. L'aventure, elle, est bien plus longue, plus riche. Mario gagne des aptitudes tirées des Super Mario Bros 3 et Super Mario World sortis un peu plus tôt. Et surtout, Wario fait ici sa première apparition vidéoludique ! Ce gredin a volé votre château et c'est à vous de retrouver les 6 pièces d'or pour pouvoir à nouveau y entrer et affronter ce nouvel ennemi juré qu'est Wario. Super Mario Land 2 propose toujours une drôle d'ambiance, avec de nouveaux ennemis, de nouvelles possibilités... Et bien que plus joli et plus complet que son grand frère, je lui préfère aujourd'hui le premier épisode, qui propose une aventure plus légère, plus digeste. Attention, il n'en est pas moins un très bon Mario à se mettre dans la poche, mais il est moins marquant et plus difficile d'accès me concernant. Une bonne suite qui montre que la GB peut proposer une vraie et longue aventure.

Comme le veut la tradition des suites : Super Mario Land 2, c'est Super Mario Land en mieux ! Aussi cool et sympatoche, aussi simple à finir (voir même plus en fin de compte !), donc tout autant de plaisir à jouer ! L'aspect simplissime de l'aventure peut lasser, mais il s'agit là d'un bon, très bon épisode même ! Ce qui change réellement, ce sont les graphismes : Mario a vraiment l'air de Mario et pas d'un moucheron sorti de je ne sais pas où. Ce qui ramène une fois de plus les joueurs et les fans à sa cause, ce qui est bien là l'essentiel. Mais outre le côté très fastoche, c'est vraiment le trop plein de jeux Mario qui peut ennuyer, mais franchement pas de quoi pinailler tellement une 'tite partie à jouer à ce nouvel opus peut revigorer, car Mario c'est Mario (comme son rival de Sega) et il faut admettre que c'est indémodable. Avec en plus un nouveau méchant "chanmé" et un nouveau système de jeu au programme, ce Super Mario Land 2 - 6 Golden Coins a de quoi plaire sans modération !

Miel, caramel, pop corn et marshmallow... Oui, mesdames et messieurs, il sommeille dans cette petite cartouche tous les bons parfums de l'enfance. Et une fois la Game Boy allumée, les papilles sont en éveil comme rarement au son de cette musique sautillante et à la vue de cet univers gourmand. Tout était minuscule dans le premier Mario Land, ici c'est gros, rond et bonhomme ! Et la liberté d'aller et venir sur la carte (avec une sauvegarde, s'il vous plaît) est tout simplement géniale, j'en redemande. On fait ce qu'on veut, quand on veut. Le côté pièces à gogo et jackpots incite à retourner tous les niveaux (et à découvrir tous les secrets). Certes, côté ludique, il n'y a rien de nouveau chez Mario. Comme toujours, le Mario saute et rebondit sur la tête de ses ennemis (des affreux jojos). Mais c'est efficace (car le Mario répond au doigt et l’œil). Super Mario Land 2 est surtout un jeu garni en bonnes choses : Wario et sa moustache, Mario sur la Lune, Mario Halloween, Mario Giant Mécha, Mario dans sa bulle et j'en passe et des meilleures...

Super Mario Land 2 repousse les limites du premier. Trois ans séparent les deux épisodes, et les progrès sont visibles : le jeu est nettement plus vaste, avec 32 niveaux (dont certains secrets), six mondes à parcourir dans l'ordre que l'on veut pour récupérer les six pièces d'or et ainsi déloger un squatteur du château du plombier du nom de Wario, qui lui a tout pris pendant qu'il accomplissait sa mission dans le premier épisode. SML2 est largement plus beau que son prédécesseur avec de gros sprites, et Mario ressemble enfin à quelque chose, et si le jeu a sa propre patte, on sent l'influence des épisodes Super Mario Bros. 3 et World. Il offre une liberté qui n'était jamais vue pour l'époque, les musiques et bruitages rigolos donnent un sentiment "feel good" au jeu. Et la jouabilité est toujours excellente, avec en plus du champignon et de la fleur de feu qui lui donnent des pouvoirs déjà vus sur consoles de salon, le daikon qui lui fait pousser des oreilles de lapin, lui permettant ainsi de planer dans les airs. SML2 est non seulement une référence de la machine, mais a aussi un méchant qui marquera à jamais l'industrie vidéoludique. Un double exploit.