Avec Super Stardust, Team 17 dépoussière l'ancêtre qu'est Asteroids (1979), en reprenant à son compte son gameplay si particulier. Le vaisseau est vu de dessus. On peut tourner sur soi-même ou se propulser vers l'avant. On doit toujours shooter les fameux astéroïdes, en les scindant d'abord en plusieurs morceaux, puis en les réduisant une fois pour toute en poussière. Désormais, il y a plein de missions courtes et variées, du scoring débridé et des boss parfois bien gros et bien retors. Grande nouvelle, Super Stardust bénéficie -enfin !!!- des capacités de l'Amiga CD32. On a droit à des cinématiques en pagaille (dont un clin d’œil amusant à Star Wars), des graphismes colorés (avec des sprites pré-rendus en 3D étonnamment fins et bien animés) et une musique techno, démente, qui cadence parfaitement la partie. Bref, c'est du bel ouvrage, en dépit d'un concept vieux comme Hérode.