La licence Batman a été plus ou moins bien adaptée en jeux vidéo, mais le Dark Knight a tout de même rapidement bénéficié de productions de qualité : Batman sur NES bien sûr, mais aussi cette adaptation de la série animée, confiée à Konami. Le jeu n'est pas dénué de qualités, loin de là : graphiquement, musicalement, l'ambiance du dessin animé est très bien respectée, d'autant que le jeu, bien scénarisé, vous fera affronter une sélection des méchants les plus connus des comics. A priori, ça semble plutôt alléchant. Les premières minutes de jeu confortent dans cette impression : le premier niveau est agréable et bien rythmé, et n'est qu'un apéritif à ce qui vous attend (notamment le labyrinthe du Riddler). Malheureusement, dès le premier affrontement contre le Joker, la difficulté (même en facile) augmente sensiblement. Et avec des pièges en nombre plus importants, la maniabilité n'est pas aisée. Reste que ce Batman (dans lequel Robin n'apparait que très peu, comme ne l'indique pas le titre) reste un bon jeu, qui a suffisamment d'atouts pour séduire un large public, et pas seulement les fans de la chauve-souris.

Tout d’abord, à l’instar de Castlevania XX sur SNES, le premier niveau est tellement beau qu’on y passe son temps à regarder les splendides scrollings horizontaux des bâtiments de la ville de Gotham lorsque notre héros se déplace. Parlons-en justement des déplacements de l’homme-chauve souris : j’ai rarement vu (et cela même de nos jours), un héros si bien animé. C’est affolant de le voir se mouvoir. Les étapes d’animations des sprites sont nombreuses et cela pour notre plus grand bonheur, les ennemis n’ont pas été laissés sur le coté, loin de là ! Eux-aussi sont impressionnants, il suffit de voir les gangsters user de leurs armes… C’est tout bonnement parfaitement décomposé. Graphiquement parlant, le jeu est quasiment sans défauts. Je dis quasiment, parce qu’il existe deux niveaux où le jeu n’est que beau au lieu d’être exceptionnel : Il s’agit du niveau 2 contre Poison Ivy, et celui de la Batmobile contre Double Face. Peu importe, de toutes les façons, les couleurs sont si bien choisies qu’on se croirait tout droit sorti de l’animation du même nom !