En me remémorant Bayou Billy, je repense surtout au matraquage publicitaire auquel on avait eu droit. Assurément réussie, la campagne de pub, aussi bien à la télé que dans les magazines spécialisés, nous montrait sûrement le meilleur de ce jeu : phases de beat’em all, de conduites et de tir, dans une seule cartouche ! D’autant plus qu’à une époque où Crocodile Dundee cartonnait dans les cours de récré, la similitude de ce Bayou Billy avec le film ne pouvait qu’attirer. Tout cela, c’est bien beau, mais le jeu en lui-même ? Eh bien, à cumuler des genres différents, Bayou Billy… les rate tous. A la limite, les phases de tir, certes répétitives, sont les moins ratées, à condition d’utiliser un zapper. Pour le reste, les phases de conduite, à éviter les pièges et autres joyeusetés, sont catastrophiques ; et les phases de beat’em all, qui constituent malgré tout l’essentiel de l’action de ce jeu, suscitent ennui et indifférence, tant l’action est inintéressante, les graphismes moyens, et les coups de Billy limités. Finalement, seule la musique ne s’en tire pas si mal et colle bien à l’ambiance. Voilà, c’était juste pour finir mon avis globalement négatif sur une note positive.