Dans la scène indé, The Binding of Isaac est à Zelda ce que Super Meat Boy est à Mario : un jeu librement inspiré de son modèle, reprenant ses codes pour mieux les détourner, tout en rajoutant une bonne pincée de gore et d'ambiance glauque. Et glauque, Binding of Isaac l'est ! On incarne ainsi Isaac, un bébé pleurnichard que sa mère veut trucider sur ordre du Tout Puissant. Le bébé se refuge dans les bas-fonds de la maison... où se trouvent des labyrinthes très inspirés des donjons de Zelda 1. Là, il devra affronter tous les rejetons dégénérés que sa mère a également rejeté. Le pitch est tout de même spécial, les décors assez crades. D'abord frustrant, Binding of Isaac ne vous offre qu'une seule vie pour terminer le jeu (plutôt court au demeurant)... En plus, les labyrinthes sont à chaque fois modifiés, tout comme les très nombreux power-ups, dont la disposition (très) aléatoire peut rendre la partie aussi bien faisable que particulièrement corsée. Ce principe rend finalement chaque partie complètement différente de la précédente, et s'il faut en plus compter les secrets à débloquer, Binding of Isaac se révèle terriblement accrocheur.

Ce jeu est l'une des meilleures perles que je me suis débusquées l'année dernière. Les maps aléatoires font que chaque partie est différente. On ne fait que s'améliorer au fur et à mesure, et impossible de s'embêter à un moment. Le jeu nous propose de nous upgrader à chaque niveau, et le résultat varie selon nos choix. Les boss sont cools à affronter et on prend facilement la main. En plus de niveaux riches et de bonus en tous genres, nous avons également le droit à une panoplie de personnages aux caractéristiques différentes. Petit bémol, la partie multijoueur aurait pu nous proposer de contrôler 2 personnages et non une sorte de poupée qui meurt facilement. Un excellent jeu qui sera dans quelques années l'un des plus grands classiques des années 2010 !