Avec son curseur et ses écrans fixes nous invitant à cliquer sur le moindre petit pixel qui dépasse, The Dark Prophecy rappelle les références du genre du point-and-click du début des années 90 : de Monkey Island à Simon The Sorcerer. Jacob, notre petit bonhomme, devra réveiller un Merlin, passablement endormi dans un château sévèrement protégé, afin de déjouer une sombre et mystérieuse prophétie... L'aventure s'apparente à une petite et inoffensive balade de santé, cumulant les habituels clichés de l'Heroïc Fantasy (ce qui n'est pas pour me déplaire). Nous rencontrerons une gentille sorcière avec son chapeau pointu, un troll farceur sous un pont ou une cuisinière bonnes joues qui fait de bonnes soupes. Tout est en anglais, mais le niveau requis n'est pas très élevé (et c'est parole d'un cancre qui bullait en cours). Les musiques guillerettes assurent l'essentiel et quelques détails dans le décor sont amusants. Comme tout bon jeu Ratalaïka, il n'y a rien d'étonnant ou de jamais joué, et le jeu se finit à la vitesse de l'éclair, mais pourquoi pas, avant d'attaquer un jeu nettement plus ambitieux.