Sommet d’absurdité tout autant qu’il posait une réflexion sur la liberté de choix laissée au joueur, The Stanley Parable revient en 2022 avec cette édition Ultra Deluxe dans… une extension ? Une suite ? Un remake ? Une arnaque ? Le tout à la fois ? Pourtant, en démarrant une « nouvelle » partie, il ne s’agit toujours que d’incarner Stanley, un employé de bureau découvrant subitement que tous ses collègues ont disparu. Un narrateur commente votre progression, jusqu'à vous souffler la route à prendre. Et alors que je vous livre un copié-collé de mon précédent avis, une porte s’ouvre vers le nouveau contenu, au grand étonnement du narrateur lui-même. Et le voilà vous accompagnant dans cette aventure poussant avec un bon cran supplémentaire le curseur de l’humour absurde, et dans laquelle The Stanley Parable (l’original de 2013) devient un mythe. Découvrant avec vous ce nouveau contenu, le narrateur – brillant – est ici définitivement le personnage central, vous embarquant dans ses élucubrations savoureuses sur les travers de l’évolution du jeu vidéo, tout autant qu’il titille votre esprit à toujours essayer de vous affranchir des limites et trouver tous les nouveaux secrets.

[Attention, Spoil] Wizzy est un joueur, il passe sa vie à jouer dans un jeu sans fin (avant un probable game over), un jeu qui s'appelle la vie. Un jour, il joue à la version Ultra Deluxe d'un jeu qu'il n'a jamais joué : The Stanley Parable. Il incarne Stanley qui passe sa vie virtuelle à travailler sans fin et à chercher ses collègues portés disparus dans un jeu-vidéo. Une voix (intérieure) lui dicte ses choix. En tant qu'être humain (et joueur), il est entendu que Wizzy fasse triompher son soi-disant libre arbitre, en faisant tout, son contraire et son possible. Afin de rendre hommage (et corps) à cette expérience sur l'aliénation, laquelle nous unit tous, Wizzy écrit ces quelques lignes sur Gameforever.fr (à moins que ce soit moi qui rédige cet avis, sous la contrainte) ; des lignes qui dicteront (ou pas) (à jamais) (peut-être) (sur un malentendu) votre décision d'achat. Serez-vous le prochain Stanley ? Oui. Non. Pensez-vous vraiment avoir le choix ? Oui. Estimez-vous la réponse satisfaisante ? Oui. Si oui, revenez à la question précédente.