Avec Henk Nieborg (Flink, Lionheart) aux graphismes et Chris Hülsbeck (Turrican) à la musique, Tiny Thor est un pur revival de l'ère Amiga. Entre deux phases de sauts, on projettera notre Mjöllnir de marteau sur les ennemis ou sur les parois du niveau, caisses et autres leviers pour résoudre de petites énigmes. Notre Tiny Thor se manie bien mais devant les difficultés de l'impossible, il lui manque un brin de souplesse et de réactivité à mon gout (le saut mural est un calvaire !). Passé les 10 premiers niveaux (le jeu en compte 30), le moindre checkpoint atteint sera une libération... Et un terrible piège ! La sauvegarde n'opérant qu'à la fin du niveau (souvent très long), les checkpoints chèrement gagnés vous obligeront à poursuivre jusqu'au bout, quoi qu'il vous en coûte, pour ne pas perdre une miette de progression. Alors que tout était réuni pour nous offrir un soft amusant (idées, pixel art et bande son), le jeu finit par devenir très frustrant (niveau 20 des Enfers !). Les options d'accessibilité permettent de progresser, mais les utiliser est pour moi un constat d'échec : après le fun porté disparu, c'est tout l'intérêt du jeu qui s'évapore.