Une armada de Gobelins menace le Royaume, il est temps d'agir contre ces peaux vertes !... Comme dans le premier épisode, on a le loisir d'alterner entre Pontius le chevalier, Amadeus le magicien et Zoya la voleuse, chacun ayant des dispositions bien particulières, pour se sortir des situations périlleuses. Comme le jeu offre une infinité de solutions pour passer les obstacles et résoudre les énigmes, le plaisir est total une fois que l’on maîtrise les personnages. Outre le plaisir ludique (seul ou à plusieurs), ce jeu arrache tout sur son passage (la maison, l’arbre et sa souche) au niveau des graphismes. Dans une veine « fantasy rondouillarde », Trine 2 revisite les contes de fées de notre enfance et illumine l’écran de milles couleurs enjôleuses et d’une myriade de détails gourmands. Les décors animés, travaillés par des illustrateurs aux mains d’orfèvres, ne se répètent jamais et font travailler l’imagination à toute vapeur. Si bien qu’à mesure que l'on parcourt le jeu, on aimerait que ça ne s’arrête jamais. Excellent !

Soyons clair : Le mode coopération de Trine 2 est somptueux. Excellemment bien foutu, il vous donnera du fil à retordre, d'autant plus que, selon le personnage que vous jouez, vous aurez plusieurs choix sur la manière de finir le niveau. Pis, il faut bien l'avouer, l'univers enchanteresque de Trine 2, pour peu qu'on joue un minimum Rôle-Play (et par minimum, j'entends uniquement tenter de se plonger dans l'aventure) sera charmeur et surréaliste, si bien que vous vous attarderez sûrement quelques minutes à contempler les magnifiques décors. Mais le problème, c'est que Trine 2 est un jeu de coopération, et donc qu'à côté de ça, le mode solo parait horriblement vide et fade ; même si on prendra plaisir à finir les niveaux (et encore, y'a des fois ou c'est relou tout seul), pour peu qu'on ait goûté au mode multijoueurs, l'on ressentira bien vite un vide, celui de la coopération même. Donc Trine 2, excellent jeu multijoueur (et l'un des rares jeux pouvant se jouer en coop à trois), mais un mode solo désastreux.