Unicorn Overlord est un stratégie RPG. Vous déplacez en temps réel vos unités sur le champ de bataille afin de combattre les unités adverses : lorsqu'elles se rencontrent, la bataille se lance sans que vous n'ayez la main dessus, du moins au départ. Après quelque temps, le jeu va en effet mettre en place un système d'ordre prédéfini à la FFXII vous permettant de personnaliser chaque unité avec les ordres que vous souhaitez. Un véritable puits sans fond de personnalisation, tout en restant toujours clair. Unicorn, ce ne sont pas que des batailles exceptionnelles, c'est aussi une gestion du rythme fantastique, car entre chaque grande bataille, vous pourrez respirer en vous baladant sur la map pour réaliser des quêtes, des batailles de quelques minutes et renforcer les liens de 70 personnages uniques. Vanillaware oblige, difficile de ne pas parler de la DA toujours aussi époustouflante, ainsi que la BO composée par le collectif Basiscape, qui nous gratifie d'une très bonne musique. Le reproche du jeu étant son histoire trop manichéenne, mais ça ne m'a jamais gêné. Devant tant de qualités, Unicorn est d'ores et déjà un classique du genre.

Unicorn Overlord tient son genre de l’illustre Ogre Battle, c’est à dire de la stratégie temps réel mais dont les combats sont autonomes, votre influence se jouant avant que les affrontements aient lieu. Là dessus, le système de compétences est bien plus dense que son aîné, il y a des dizaines de classes de personnages et un système de gambit à la FF XII à mettre en place pour rendre redoutable, complémentaire et efficace chacun de vos combattants. Il y a d'ailleurs un nombre impressionnant de personnages, dont vous ferez la connaissance pendant l’aventure : ils ont un caractère et une histoire suffisamment étoffés pour qu’ils tiennent une place marquante dans vos troupes. Le scénario est classique et manichéen à souhait, mais suffisant pour suivre l’histoire avec intérêt. La réalisation est sublime, marque de fabrique de Vanillaware : chaque décor tient d’une peinture, les persos sont détaillés, très bien animés, et les combats sont de toute beauté. La durée de vie est gargantuesque : j’ai mis + de 150 heures pour le compléter à 100%. Bref, la nouvelle référence du genre.