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Suite directe du 1er épisode et toujours édité par Telenet, Valis II fait remonter sur les planches la jeune Yuuko Asou, et la doubleuse Shimamoto Sumi (à qui on doit également la voix de Kyoko dans Maison Ikkoku) incarne toujours la jeune lycéenne pour cette aventure. Valis II est en réalité le premier épisode de la PC-Engine, puisque le 1 est un remake basé sur la version originale MSX de 1986 et est sorti bien plus tard. Dans ce nouvel opus, notre guerrière au zest de magical-girl, retourne dans le monde des rêves pour combattre la dynastie démoniaque qui menace son monde, et découvre par la même occasion un peu plus ses origines. Quelques moments tragiques en séquences animées, une bande-son honorable accompagnant ce platformer-action linéaire et le plaisir de retrouver cette série iconique d'une console et d'une époque. Valis II, pour un jeu de 1989, n'est pas déshonorant mais n'est pas non plus un très grand jeu. Côté réalisation, c'est pas d'une très grande finesse, le bestiaire, le level design sont assez limités, et les boss pas très diversifiés dans leurs paterns. Cependant, le tout se joue avec un certain plaisir et avec fluidité. Au final, le charme Valis opère.
Valis II, comme l'indique Mérode, est le premier jeu de la série mettant en scène la jeune Yuko, transformée en guerrière épéiste malgré elle, à sortir sur console NEC. En juin 1989, le support CD-ROM de la PC Engine est encore tout jeune, et ça se voit ici : autant les thèmes musicaux, bien qu'inégaux, tirent partie du support, autant les cinématiques sont de piètre qualité par rapport à ce qu'on a vu par la suite. La fenêtre de visionnage est, pour ne rien arranger, fort petite. À signaler tout de même, quelques jolis dessins en plein écran. Quant au jeu, il est malheureusement plus pénible qu'amusant, ce qui n'est évidemment par le but recherché quand on s'adonne au plaisir vidéoludique. Les graphismes sont souvent laids, parfois passables - le décor défile inlassablement sur un seul et unique plan, hélas - et l'animation déplorable : l'héroïne se déplace rapidement, mais avec peu d'étapes. La jouabilité, trop rigide et frustrante, se résume trop souvent à occire un bestiaire fort étrange (une constante dans la série) dans des couloirs interminables, en dépit d'une verticalité sur certaines phases de plate-forme, pas très réussies d'ailleurs. Préférez donc son successeur !