Valis IV est un énième épisode de la série, mais support CD de la console oblige, on a droit à une superbe version. En effet, de nombreuses scènes encore plus animées qu'auparavant, couplées avec un son du tonnerre (et les voix japonaises, s'il vous plait !), sont entrecoupées du jeu en lui-même. Étant un fan de Valis, il était très facile pour moi d'adhérer au jeu. Dans le soft, trois personnages autres que la célèbre héroïne seront à manipuler au cours de nombreux stages, ce qui a le don d'étonner. J'aurais voulu jouer avec le personnage principal, mais ces évènements, semble-t-il, se déroulent plusieurs années après le troisième opus. Bref, on aura le choix d'évoluer avec celui de son choix, suivant les caractéristiques qui lui sont propres pour avancer. L'une (oui, il y a une majorité de filles) aura une plus belle puissance de frappe, alors que l'autre sautera plus haut. Ou d'une simple pression de bouton, vous passerez au personnage étant insensible à certains coups, etc. Mais en tant que jeu, pour les autres, que vaut ce Valis IV ? Ma foi, toujours dans la lignée des précédents : une réalisation bonne, ne touchant pas des sommets, mais pour un résultat honorable.

Valis IV vous propose d'incarner une nouvelle héroïne répondant au doux prénom de Lena, en lieu et place de cette brave Yuko réincarnée en déesse de Valis à la fin du 3ème épisode. Cette dernière nous gratifie d'ailleurs de quelques apparitions bienveillantes dans ce 4ème volet de fort bon aloi. Malgré quelques faiblesses inhérentes à la série, comme un design des niveaux parfois suspect, sans parler de certains ennemis et d'une maniabilité faillible, Valis IV a plusieurs atouts à faire valoir. Comme dans Valis 3, vous alternez entre 3 personnages jouables. Et on a enfin droit à quelques défilements en parallaxe du plus bel effet ! En plus de quelques effets spéciaux (lumières clignotantes, gros gardiens de fin de niveau...). Quant aux musiques, elles font partie sans nul doute du Graal de la machine, autrement dit vous n'entendrez rien de mieux. Côté durée de vie, c'est plutôt long avec la bagatelle de 9 actes entrecoupés en plusieurs étapes. Les scénettes entre les niveaux sont toujours là, avec un graphisme encore amélioré, et les dialogues différenciés entre les trois héros et les boss aussi. Pas mal du tout, à part certaines redondances dans des niveaux inutilement longuets...