Ce jeu-vidéo est une déclinaison du célèbre jeu "Où est Charly ?". Ca commence mal, car je trouvais déjà le dessin-animé particulièrement naze, alors un jeu-vidéo... Pauvre NES, elle ne méritait pas ça. Le principe est exactement le même que dans le DA, à savoir retrouver le personnage au pull rayé dans une scène dans un temps imparti. Observation et méthode seront vos alliés, sauf qu'ici nous sommes sur NES, que les pixels sont à l'honneur et que la console n'affiche pas 16 millions de couleurs. Donc retrouver un bonhomme de 15*15 pixels dans l'écran, tout en discernant ses bandes rouges et blanches, ça relève de l'exploit. Et pourtant, on y arrive. Puis on passe au tableau suivant. Puis au suivant. Parfois, certaines épreuves sont plus originales et permettent de chercher Charly dans le noir (?!), ou de naviguer dans un labyrinthe d'écrous. Mais au final, on se fait toujours autant chier, c'est moche et sans intérêt. Charly, tu étais mauvais sur France 3, tu l'es tout autant sur NES. Adieu et à jamais s'il te plait.

J'aime beaucoup la série des livres jeunesses "Où est Charlie ?", parce qu'ils sont bien faits, avec plein d'humour et ils demandent un vrai effort de concentration pour retrouver l'homme aux rayures rouges dans la foule. La version Megadrive était une catastrophe industrielle avec des dessins grossiers. Celle sur NES est différente mais intrinsèquement aussi nulle que celle qui tourne sur sa consœur. Pourquoi ? Parce que la foule est représentée par des hommes bâtons indistincts (pas de visage, juste un rond pour figurer la tête), et que dans l'indistinction générale, tout l'humour et l'intérêt de la série s'envolent. Retrouver Charlie dans ces dessins "pattes de mouche" relève de la gageure plus que de l'amusement. Et puis, sans parler d'intérêt de jeu, ce que l'on a sous les yeux ne relève même pas de la forme d'un jeu vidéo : c'est immobile, non amusant et non artistique (même pas hideux ou abstraits, juste relevant du non graphisme, du néant visuel). Prenez un livre de la série, ça marche sans télé, ni électricité et dès la première page, c'est amusant.