Jeu de plate-formes exclusif au Sega CD, ce qui est assez rare pour être signalé, Wild Woody nous met dans la peau d'un crayon à papier... On a vu mieux comme personnage, mais pourquoi pas après tout. Ce n'est pas plus absurde que d'incarner un hérisson tout bleu ou un ver de terre en combi spatiale. Avec le pouvoir de gommer les ennemis (il frotte son arrière train de gomme sur eux !), Woody peut aussi utiliser un bloc à dessins pour invoquer des objets, des alliés ou pour se métamorphoser directement (en kangourou par exemple). Excellente idée qu'on exploite à peine tant on se lasse à vitesse grand V des défauts du jeu. Des collisions désastreuses à la gestion des sauts über pénibles (lâchez la pression du bouton et le perso retombera à la verticale comme une enclume), en passant par des graphismes ternes et pas du tout inspirés, Wild Woody mérite bien le supplice du taille-crayon. Seules surnagent de cette mauvaise production des cinématiques en images de synthèse, honorables pour le support, et la musique de qualité CD très rock et bien punchy.