Deuxième opus d’une série pour le moins originale, il ne s’agit pas d’un jeu d’action simple comme l’est Wonder Boy, mais d’un mélange action/plateformes/aventure assez indescriptible. Vous incarnez donc Wonder Boy, et votre mission est de sauver le pays des monstres d’un dragon et de bien d’autres affreux. Bien évidemment, vous ne resterez pas sans défense, et vous pourrez acheter divers équipements (épées, boucliers, bottes, projectiles…) qui vous permettront de vous frayer un chemin à travers les différents niveaux du jeu. Le jeu date de 1988, et cela se voit : musiques simplettes, graphismes désuets, maniabilité pour le moins rigide, Wonder Boy II est de plus assez difficile, et ne pardonne pas vraiment les erreurs, d’autant qu’un sablier infernal vous ôte un peu de vie si vous venez à trop traîner. Malgré de nombreux défauts, le charme indéniable de Monster Land captive et nous fait facilement revenir dans l’univers de ce jeu fort sympathique, ce qui est tout de même un art. L'adaptation Master System n'a pas trop perdu au change, sensiblement moins punitive mais ne proposant pas de continue. A découvrir !

Hop, on troque le skateboard pour une épée et un bouclier pour nous plonger dans un monde d'heroïc fantasy au lieu de courir droit devant en ramassant les fruits. Cette suite à Wonder Boy change radicalement en tout point. Cette fois, nous sommes sur un jeu de plateforme quelque peu saupoudré d'éléments de RPG, avec l'évolution de son équipement moyennant finances difficile à obtenir (sauf si vous avez le secret) et un peu de magie utilisée sous forme d'objet. Ce jeu se révèle assez exigeant avec son côté plateforme un peu délicat surtout au début, ses boss pas toujours faciles à appréhender et son ultime niveau complètement tordu. Imaginez réussir enfin à trouver le bon chemin après avoir tourner en rond pour... que la console plante à l'écran suivant, ça m'est arrivé. Sinon, le jeu est plutôt agréable visuellement, même s'il y a largement mieux sur la console, et les compositions, ce n'est pas trop ça à part deux exceptions : on a le droit à de bons aigus perçant les oreilles. Bref, c'est un bon petit jeu mais loin d'être marquant. A savoir que ce Wonder Boy est le préquel direct du troisième volet et que si vous l'avez fait, vous saurez de quoi je parle.