Paru en 2016, Planar Conquest renoue avec le jeu de stratégie d'antan, à la Civilization, avec développement de cités aux quatre coins de la map et batailles homériques pour écraser son voisin. Nous avons comme originalités la magie des plans, nous permettant de jouer sur différentes planètes par le biais de téléporteurs (sympa !) ; et un héros omniscient, au dessus de la mêlée, qui apportera son expertise comme bourgmestre et ses sortilèges comme fieffé chef de guerre. Comme attendu, les menus sont tarabiscotés à souhait et la difficulté s'avère plutôt relevée. Le problème de Planar Conquest est qu'à vouloir être absolument "old school" à tout prix, il finit par paraître particulièrement dépassé : les évènements aléatoires qui tentent d'apporter de la variété bégayent, les combats sont mous et répétitifs, en plus d'être vilains. L'ennui dispute en permanence le plaisir, réel, de voir son Empire grandir. En un mot : moyen.