Le club des contributeurs
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Twinsen Threepwood
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"vide"... "lambda"... "Non"... "Half-Life2"...
Modifié en dernier par Twinsen Threepwood le ven. 28 déc. 2018 16:47, modifié 2 fois.
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Twinsen Threepwood
- Messages : 10722
Plus que 3 avis et on fera mieux que 2017.
Edit : après Iglou il y a quinze jours, Kirstendall nous livre un mur complet d'avis en première page ! Et y'a du lourd dans sa sélection ! GG Kirstendall !
Edit : après Iglou il y a quinze jours, Kirstendall nous livre un mur complet d'avis en première page ! Et y'a du lourd dans sa sélection ! GG Kirstendall !
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Twinsen Threepwood
- Messages : 10722
Moi j'avais réagiBlondex a écrit :Mais euh !
Je le fais d'ici peu, mais pas question de faire comme l'année dernière : trop long, et pas de réaction.
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Twinsen Threepwood
- Messages : 10722
Après avoir fait embranchements/fins différent(e)s, je modifie quelques peu mon avis sur Detroit.
J'ai viré le passage sur les features à débloquer pour appuyer certaines références dans le jeu. En effet, si il est facile de voir les références aux fictions comme "Westworld" ou bien encore la "Planète des Singes" (Marcus, c'est César, pour ceux qui connaissent) un chapitre obscur et alternatif que je viens de voir renvoit directement quand à lui à une référence bien réelle : la réalité de l'Holocoste. Et c'est dune violence insupportable.
Je suis bien content de ne pas être tombé là dessus pendant ma première partie. J'aurai pas continué. A noter aussi qu'il y a plusieurs scenes possibles de violences (voir de meurtres) infantiles : insoutenable. J'entends bien que les artistes doivent avoir une vraie liberté de sujet et d'expression , mais la violence aux enfants est quelque chose de tabou dans le jeu video, du moins dans cette démonstration très crue que l'on voit ici si on pousse les scenarii de David Cage. Déjà dans Heavy Rain, j'ai trouvé ça très TRES limite, mais là, c'est vraiment allé loin. Beaucoup plus loin. Je ne sais pas quoi en penser.
Ca reste un très bon jeu, mais certains embranchements vont trop loin pour moi.
A quand des viols tant qu'on y est ?
Enfin voilà...
J'ai viré le passage sur les features à débloquer pour appuyer certaines références dans le jeu. En effet, si il est facile de voir les références aux fictions comme "Westworld" ou bien encore la "Planète des Singes" (Marcus, c'est César, pour ceux qui connaissent) un chapitre obscur et alternatif que je viens de voir renvoit directement quand à lui à une référence bien réelle : la réalité de l'Holocoste. Et c'est dune violence insupportable.
Je suis bien content de ne pas être tombé là dessus pendant ma première partie. J'aurai pas continué. A noter aussi qu'il y a plusieurs scenes possibles de violences (voir de meurtres) infantiles : insoutenable. J'entends bien que les artistes doivent avoir une vraie liberté de sujet et d'expression , mais la violence aux enfants est quelque chose de tabou dans le jeu video, du moins dans cette démonstration très crue que l'on voit ici si on pousse les scenarii de David Cage. Déjà dans Heavy Rain, j'ai trouvé ça très TRES limite, mais là, c'est vraiment allé loin. Beaucoup plus loin. Je ne sais pas quoi en penser.
Ca reste un très bon jeu, mais certains embranchements vont trop loin pour moi.
A quand des viols tant qu'on y est ?
Enfin voilà...
Modifié en dernier par Twinsen Threepwood le lun. 07 janv. 2019 11:29, modifié 2 fois.
Le problème posé par Detroit Become Human est que l'expérience d'un joueur étant propre, on peut effectivement se retrouver avec des choix qui nous mènent à des histoires de qualité inégale, ou pour certains embranchements, discutables.
Il ne s'agirait pas que le scénariste se défausse sur le joueur en disant que c'est lui qui a choisi l'histoire de sa partie, et que si le déroulement l'a déçu ou choqué, il ne peut s'en prendre qu'à lui-même.
Bref, de multiples embranchements, c'est bien, mais plus que les références au génocide ou aux meurtres d'enfants, il faut que les différents embranchements soient de bonne qualité pour ne pas aboutir à de la déception ou du rejet. Et donc, qu'une scène n'arrive pas comme un cheveu sur la soupe, ou ne se justifie pas compte tenu d'un certain déroulement.
Mais je crois surtout que David Cage aime à se défausser sur le joueur.
Il ne s'agirait pas que le scénariste se défausse sur le joueur en disant que c'est lui qui a choisi l'histoire de sa partie, et que si le déroulement l'a déçu ou choqué, il ne peut s'en prendre qu'à lui-même.
Bref, de multiples embranchements, c'est bien, mais plus que les références au génocide ou aux meurtres d'enfants, il faut que les différents embranchements soient de bonne qualité pour ne pas aboutir à de la déception ou du rejet. Et donc, qu'une scène n'arrive pas comme un cheveu sur la soupe, ou ne se justifie pas compte tenu d'un certain déroulement.
Mais je crois surtout que David Cage aime à se défausser sur le joueur.
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Twinsen Threepwood
- Messages : 10722
De mon expérience actuelle, le jeu reste cohérent. C'est déjà un très bon point par rapport à Fahrenheit, par exemple. Ils ont donc fait de sacrés progrès. Surtout que, grâce à leurs moyens, ils peuvent appuyer de très grosses conséquences à long terme.
Le nombre d'embranchements est juste dingue. Donc bravo.
Après quelques nuances :
- Dans ma première partie, un de mes personnages était mort. J'ai eu beau refaire le cheminement, il arrive un moment, ou quoi que vous fassiez, il mourrait quand même, le karma. Du coup, c'était à moi d'arriver à choisir plus ou moins la mort, et à lui donner plus ou moins de sens.
Mais là, j'ai constaté que si je voulais vraiment sauvé le personnage, il fallait appuyer d'autre choix en amont avec un autre personnage. Un peu comme un effet papillon. Intéressant vous me direz, voir cohérent. Oui, c'est certain. Sauf que les choix à faire sont très orientés, très manichéens et finalement leur impact sur ma scène finale était un peu tarabiscoté. Au délà d'un raisonnement logique (qui demeure, mais reste trop léger pour moi), l'écriture démontre ici un caractère punitif si on ne suit pas un chemin tout blanc ou tout noir.
-Ca manque de subtilité, et , à l'inverse de The Walking Dead (qui reste LE chef d'oeuvre d'écriture, je ne le dirais jamais assez) le joueur est souvent puni si il ne suit pas la voie politiquement correct.
-Pour les références tabous, comme je l'ai dit, je ne sais pas trop quoi en penser, mon cœur balance. Il n'empêche : comme tu le dis très bien, Cage aime bien se défausser sur le joueur. La violence aux enfants est un choix qu'il utilise de façon permanente dans ses jeux pour "faire mature", dit-il. A force de voir cette solution utilisée (c'est le seul à le faire à ce point), ça commence à franchement m'éclairer sur le bonhomme...
Kojima dans MGSV avait été bien plus subtil et intelligent. Idem chez Telltale, Naughty Dog ou même le catastrophique Amy.
Mais bon, je le répète : Detroit est un très bon jeu. Certainement le meilleur point d'entrée au style Quantic Dreams. Reste que certains choix de traitement scénaristiques me semblent très grossiers.
Désolé pour le pavé!
Le nombre d'embranchements est juste dingue. Donc bravo.
Après quelques nuances :
- Dans ma première partie, un de mes personnages était mort. J'ai eu beau refaire le cheminement, il arrive un moment, ou quoi que vous fassiez, il mourrait quand même, le karma. Du coup, c'était à moi d'arriver à choisir plus ou moins la mort, et à lui donner plus ou moins de sens.
Mais là, j'ai constaté que si je voulais vraiment sauvé le personnage, il fallait appuyer d'autre choix en amont avec un autre personnage. Un peu comme un effet papillon. Intéressant vous me direz, voir cohérent. Oui, c'est certain. Sauf que les choix à faire sont très orientés, très manichéens et finalement leur impact sur ma scène finale était un peu tarabiscoté. Au délà d'un raisonnement logique (qui demeure, mais reste trop léger pour moi), l'écriture démontre ici un caractère punitif si on ne suit pas un chemin tout blanc ou tout noir.
-Ca manque de subtilité, et , à l'inverse de The Walking Dead (qui reste LE chef d'oeuvre d'écriture, je ne le dirais jamais assez) le joueur est souvent puni si il ne suit pas la voie politiquement correct.
-Pour les références tabous, comme je l'ai dit, je ne sais pas trop quoi en penser, mon cœur balance. Il n'empêche : comme tu le dis très bien, Cage aime bien se défausser sur le joueur. La violence aux enfants est un choix qu'il utilise de façon permanente dans ses jeux pour "faire mature", dit-il. A force de voir cette solution utilisée (c'est le seul à le faire à ce point), ça commence à franchement m'éclairer sur le bonhomme...
Kojima dans MGSV avait été bien plus subtil et intelligent. Idem chez Telltale, Naughty Dog ou même le catastrophique Amy.
Mais bon, je le répète : Detroit est un très bon jeu. Certainement le meilleur point d'entrée au style Quantic Dreams. Reste que certains choix de traitement scénaristiques me semblent très grossiers.
Désolé pour le pavé!
Modifié en dernier par Twinsen Threepwood le mer. 24 juil. 2019 00:14, modifié 1 fois.