Quel jeu, mais quel jeu ! Assassin’s Creed se place sans problème parmi les meilleurs jeux du moment. Au début, vous êtes aux commandes de Desmond, un jeune Américain qui va être amené dans un laboratoire afin qu’un professeur puisse découvrir un des souvenirs de son ancêtre. Une fois que Desmond est allongé sur l’animus (la machine qui permet de récupérer les souvenirs), celui-ci laisse alors la place à son ancêtre Altaïr, et c’est là que commence vraiment l’histoire. Une des choses que l’on remarque directement c’est la beauté du jeu : les graphismes sont très détaillés et chaque ville que vous pourrez visiter est modélisée aux détails près. La jouabilité est parfaite, et l’agilité d’Altaïr pour escalader les murs ou passer d’un toit à un autre ferait presque passer le Prince de Perse pour un débutant. Avec une durée de vie correcte et un scénario excellent, Assassin’s Creed est vraiment un jeu à ne pas rater !

Assassin's Creed vous met dans la peau d'un tueur encapuchonné aux temps des croisades. Dans vos missions (assassiner un marchand par exemple), vous devrez faire preuve de discrétion et de ruse car les rues sont bondées et devant vos forfaits, les petites gens n'hésiteront pas à avertir la garde. L'excitation est palpable dès les premiers instants et passé quelques heures, l'immersion est totale. Les villes sont immenses ! Escaladez un mur pour vous retrouver sur les toits de la ville et scrutez l'horizon. Dites-vous qu'il est tout à fait possible d'atteindre cette petite tour au loin !... La jouabilité est au millimètre avec des commandes précises et instinctives. Vous pouvez crapahuter où bon vous semble même là où vous n'oseriez jamais vous aventurer. Le principe du jeu bluffant (être un assassin à l'époque des templiers), plus la sensation de liberté vraiment renversante, ajoutez à cela la félicité des graphismes et des effets de lumière, vous obtenez un très très grand jeu. Ma première vraie grosse claque sur consoles HD !

Outre son scénario original, le fait que chacun d'entre nous puisse s'identifier aux personnages de Desmond Miles (en dehors de l'Animus) et celui d'Altaïr (dans l'Animus), ses musiques que l'on peut qualifier de jouissives, ses références historiques et ses paysages magnifiques, Assassin's Creed jouit d'un potentiel malheureusement trop peu exploité : le schéma narratif se répète sans cesse, ce qui devient relativement vite lassant. En effet, Altaïr doit toujours se rendre dans les trois mêmes villes, faire au moins 3 enquêtes pour recueillir assez d'informations sur sa cible, assassiner cette dernière pour ensuite s'enfuir de la ville. Ensuite, graphiquement parlant, le jeu est irréprochable... pour ce qui est des paysages, en tout cas. Au tout début du jeu, les visages des personnages sont beaux. Mais plus l'histoire avance, plus les visages des nouveaux protagonistes sont laids. Enfin, je ne m'attarderai pas sur le nombre de manipulations à faire pour pouvoir quitter le jeu. Malgré ces défauts, Assassin's Creed reste un très bon jeu vidéo, qui n'arrive pas pour autant à la cheville de sa suite. Suite dans laquelle tous les défauts cités ont été réglés.

Assassin's Creed a été l'un de mes premiers jeux HD à m'avoir mis une claque graphique. Il est également le symbole de ce que j'ai longtemps reproché aux jeux de la 7e génération : forme magnifique, fond creux. Le jeu commence sur d'excellentes bases : un contexte historique crédible, entraînant et détaillé, une intrigue puissante et un personnage principal très charismatique. Les dialogues bénéficient d'un vrai sens de l'écriture et la réalisation est encore aujourd'hui à tomber : effets de lumières dynamiques saisissants, textures de toute beauté, champ de profondeur vertigineux me rappelant fortement Shadow of the Colossus... Passée la claque de la première arrivée en ville, on est ébahi par la vie qui déborde des rues et de ses habitants, de la liberté de déplacement, la fluidité du running, la précision des combats... Que du bonheur. Là où le bât blesse très vite : passé 2h, on a fait le tour des possibilités de jeux et tout le reste ne devient que répétition ad vitam æternam. Frustrant. Rageant. On sent que le jeu aurait dû être plus, bien plus. Un 'oui mais' au final pour un jeu ayant de solides arguments en sa faveur, mais contrebalancé par des défauts certains.

Au moment de sa sortie, Assassin's Creed a fait l'effet d'une bombe, au point d'occulter la sortie de Mass Effect, que je lui avais préféré. Outrage absolu. Je sais, je suis de mauvaise foi, mais j'ai quand même fait le saut, et force est de constater que AC est un grand jeu. Oui, il est dans la catégorie grand spectacle, et parfois paraîtra répétitif, mais il nous en met plein la vue, avec une réalisation et une direction artistique de haute volée. Le principe du jeu est original, et on aimera préparer les différents "contrats" au cours d'un scénario riche en rebondissements, en parcourant les toits et les rues magnifiquement animées des villes. Pour moi, cet épisode a ce mérite, être le premier de sa série, et s'il est perfectible, il marque le coup d'envoi de la license phare d'Ubisoft ces dernières années. Ce sera donc un "Oui !"