Bon, comme tout nouvel Assassin Creed, il y a des bugs un peu partout mais on reste quand même loin d'un Cyberpunk et cela ne gène pas la progression... J'avais déjà beaucoup aimé AC Odyssey pour son côté RPG, Ubisoft ne change pas une formule qui gagne et l’améliore en incluant un clan Viking que l'on peut upgrader. Idem aussi avec des armes que l'on peut vraiment monter, qui restent du coup utilisables tout le long de l'aventure et qui changent de design à chaque upgrade. En tout cas, c'est mieux géré et on ne se retrouve pas à recycler des armes en permanence comme dans l'opus précédent. Du coup, on "farm"un peu en attaquant par exemple des abbayes, des villages, ou pour justifier des Raids. Idée très bien trouvée. J'étais surpris d'une thématique nordique qui éloigne de la licence, mais au final c'est plutôt bien vu ! Côté graphisme, faillibilité, game design, etc. : c'est du tout bon ! Néanmoins, on se rend compte que la PS4 arrive en fin de vie et on ne peut s’empêcher de se dire que cela doit être très très beau avec un PC de compétition...

Après l'assommant Odyssée, Valhalla me fait l'effet d'un pavé de 800 pages ! Alors, oui, les histoires sont bien écrites. C'est captivant, le plus souvent, mais il y avait largement de quoi élaguer. Ensuite, la série prend un virage qui ne me sied pas en se transformant en pure giclée d'action. L'infiltration est devenue une option, reléguée au second plan entre un pillage d'abbaye, en mode gros bourrin, et des attaques en nombre de forteresse. Notre perso devient rapidement surpuissant et devant trois pauvres gardes, on aura plus souvent envie de sortir sa hache à deux mains, en hurlant comme un veau (marin), que de se la jouer furtif dans les hautes herbes... Passé ces griefs personnels, Valhalla est objectivement un bon jeu, plaisant et épique en dépit des longueurs. Il évite l'écueil des camps ennemis clonés et offre une Angleterre plus vraie que nature ! Les destinées d'Eivor, Sigurd, Basim, Ivar (une superbe ordure que voilà !) et j'en passe parviennent à maintenir le plaisir haut sur la crête du Jotunheimen.