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Blondex
UNE REUSSITE ARTISTIQUE
Changement de cadre pour la série Bioshock, qui nous envoie cette fois en haute altitude, dans la cité volante de Columbia, un nouveau décor absolument admirable ! Bioshock Infinite témoigne en effet de la patte artistique indéniable d'une équipe qui sait créer des univers étonnants et riches, à défaut d'un gameplay novateur qui n'a pas fondamentalement évolué depuis le premier Bioshock. La priorité n'a pas été de révolutionner le FPS, mais de proposer une aventure immersive. En fait, le jeu excelle particulièrement lorsqu'il propose au joueur une ballade tantôt agréable, tantôt inquiétante dans une cité très vivante, à tel point qu'on aimerait l'explorer davantage. Il excelle aussi lorsqu'il parvient à rendre attachante Elizabeth, un personnage que vous accompagnerez tout le long de l'aventure, ce qui n'est toutefois pas compatible avec l'exploration. Même s'il fait miroiter toutes sortes de possibilités, le jeu ne suivra au final qu'une seule route ; un dirigisme frustrant, sans doute le prix à payer pour que l'histoire complexe conserve sa cohérence. Pas forcément irréprochable d'un point de vue ludique, Bioshock Infinite n'en est pas moins une vraie réussite artistique.
Twinsen Threepwood
MON GOTY 2013
J'aurai mis du temps pour enfin m'essayer à Infinite. Un an pour être plus précis, car j'attendais la version GOTY avec tous les DLC. J'avais trouvé sympa le premier Bioshock - quoiqu'un peu décevant - et je ne m'étais pas du tout essayé au 2. Mais ce nouveau jeu, avec sa ville céleste et son ambiance à la O' Brother m'intéressait ô combien plus. Au final, j'ai fait quasiment le jeu d'une traite. Quelle claque magistrale ! J'ai TOUT adoré dans ce jeu ! La réalisation artistique qui témoigne d'un travail HALLUCINANT avec des millions de détails de partout. La réalisation technique, y compris sur consoles, qui vous fout une baffe magistrale avec sa fluidité, la richesse de ses animations, la folie de son architecture mouvante, ses éclairages et ses textures à tomber par terre! C'est du jamais vu ! Le gameplay est du pur Bioshock, mais en plus accessible donc parfait pour moi, et les phases de rails sont énormes. Enfin, l'histoire ! QUELLE HISTOIRE ! La relation Booker / Elisabeth est un peu stéréotypée au début, mais monte rapidement en puissance et m'a ému aux larmes pour le final. Une relation encore plus forte que dans Last of Us. Un monument du jeu vidéo, point barre !
Chrebie2
PLUS QU'UN JEU, UN MONDE
Dans un cadre totalement différent de ses prédécesseurs, ce Bioshock est une totale réussite à mon goût. Dès le début, on prend une claque visuelle : on fait certes plus beau et plus fin, mais ce jeu a un visuel très travaillé et une touche artistique lui donnant un quelque chose en plus qui fait que plusieurs années après sa sortie, j'aime m'y replonger. Quant à l'histoire, elle est complexe, pleine d'énigmes et d’intrigues, et propose au joueur de nombreux rebondissements ainsi que des relations entre les personnages qui font que l'on s'attache au héros Booker. La mise en scène est très bien faite, ce qui donne du rythme au jeu, et les cinématiques tombent toujours à pic ! Au fur et à mesure que je parle de ce jeu, je m’aperçois qu'il fait partie de ceux dont l'immersion est totale, et qu'une fois commencé l’aventure, il est très dur de s’arrêter avant la fin. Columbia vous fera faire des cauchemars. Les phases de combat (car oui, même si on pourrait l’oublier, ce jeu est aussi un FPS) sont fun et font le taf, même si elles ne révolutionnent pas le genre. Ici, pas question d'infiltration, la méthode bourrin marche mieux ! Les toniques et l'usage du grappe-ciel amène un plus.
Comment ne pas avoir le cerveau retourné après en avoir fini avec Infinite, nos repères ayant été annihilés ? Je ne vous narrerai pas ici l’histoire. Le scénario étant complexe et très bien construit, impossible de la résumer en quelques mots et sans la dénaturer. On est pris tout de suite dans l’intrigue, et des questions se posent. Qui sommes-nous ? Où nous emmène cet étrange couple ? Le mystère s’épaissit à chaque seconde. Un perso : Booker DeWitt, ex-détective privé. Un tatouage sur la main. Une mission : "Ramenez la fille et la dette sera réglée". Puis, le phare. Et enfin, l’émerveillement. L’arrivée à Columbia, cité flottante majestueuse. Des décors somptueux, une bande son magistrale. On se plaît à déambuler dans les rues, admirer les paysages, s’immiscer dans les conversations. Nous voilà donc à la recherche d'Elizabeth, capable d’ouvrir des failles vers des mondes parallèles. La mécanique est la même que dans Rapture: on jongle entre armes et pouvoirs procurés pas les Toniques. De leur collaboration naîtra et se développera une relation touchante. On note aussi les sujets sociétaux qui se mêlent en fond, entre endoctrinement et lutte de pouvoir. Envolez-vous-y vite !
Booker DeWitt, vétéran de guerre ayant contribué à maculer le drapeau américain du sang des Amérindiens, est le personnage central, torturé et ô combien intéressant de ce FPS hors du commun se déroulant dans la cité céleste de Columbia. Sorte d'Atlantic City version 1900 fantasmagorique et tenant le rôle de sorte de cage de Faraday pour une Amérique raciste et suprémaciste qui, guidée par la lumière d'un prophète, est désireuse de vivre cachée. Au cœur de ce théâtre virant au chaos, où se déroule une lutte des classes et des races s'illustrant par les pires travers humains, se trouve cachée Elizabeth. Personnage touchant aux animations et au design très élégant et maniéré. De ce duo va s'ensuivre un jeu extraordinaire au rythme effréné, doté d'une direction artistique d'une rare élégance et aux 1000 couleurs. N'étant pourtant pas à l'aise avec les FPS, ici je me suis fait embarquer par ce jeu fort d'un gameplay simple et efficace. Infinite n'existe presque que pour conter cette histoire adroite qui ne cesse de passer de l'autre côté du miroir, afin de comprendre la réelle identité de la Alice de Ken Levine, qui ne rêvait que de voir Paris, et de ce Booker envahi par ses démons.