Avec ses gros yeux globuleux et ses petites antennes, B.O.B est un androïde mi-fourmi, mi-C3PO. Même s’il manque de souplesse (question d’habitude), le robot est délire à manier et à regarder, avec pas mal de mouvements rigolos, notamment lorsque ses petits doigts s’accrochent à une barre ou lorsqu’il fond dans une mare de lave. Armé de son fusil à protons et d’autres petites trouvailles, notre B.O.B. nettoie les stations orbitales avec entrain, surtout au début. Malheureusement, à mesure que la difficulté augmente, l’intérêt décline un peu. Durant la quarantaine de niveaux, on explore sans cesse les mêmes couloirs avec sans cesse les mêmes décors. C’est dommage car en cousin droïdesque d’Earthworm Jim, le personnage de B.O.B. est vraiment génial.

Tout comme Wizzy, je suis mitigé sur ce jeu, qui avait pourtant tout pour plaire : un robot rigolo, avec une jolie B.O.B.ine (oui, bon, elle était facile...) qui utilise différentes armes et gadgets pour progresser dans les niveaux, doté d'animations très drôles et qui fait des commentaires sur les lieux qu'il visite ou lorsqu'il perd une vie. Le problème, c'est que le jeu n'est pas très varié. En effet, sur les 45 niveaux répartis sur trois planètes différentes, chaque monde ne propose que deux décors différents. Cela fait peu et l'impression de toujours faire la même chose est renforcé par l'ajout d'un level-design au final peu inspiré. C'est dommage, parce que les musiques ne sont pas désagréables, bien que peu nombreuses elles aussi ; le jeu est jouable et propose des mots de passe tous les trois ou quatre niveaux pour éviter de tout reprendre de zéro. Je suis certain qu'avec un peu plus de soin, et une difficulté un peu moins frustrante sur la fin, il aurait pu rivaliser avec d'autres jeux du même genre proposant des mascottes en vedette. A essayer tout de même.