Un an après sa première itération, Crash est de retour dans un titre qui pour moi est le meilleur de la série. Il s'agit toujours d'un jeu de plates-formes très linéaire (les niveaux sont des "couloirs"), ce qui ne signifie pas inintéressant. En effet, le gros intérêt du jeu réside dans la quête des gemmes, obtenues (pour la plupart) après avoir détruit toutes les caisses d'un niveau. Celles-ci sont parfois bien cachées et faciles à louper, ou tout simplement difficiles d'accès, ce qui pousse véritablement à retourner dans les stages une fois complétés. Le jeu a également le mérite de varier les phases de jeu : plateforme classique, chevaucher un ours polaire, utiliser un jet-pack... Ces gameplays différents ne sont pas envahissants et sont tous agréables. La maniabilité est quant à elle moins rigide que celle de l'opus précédent, et la difficulté a été revue à la baisse... ce qui ne veut pas dire que le jeu est facile ! Techniquement, ce jeu est l'un des rares sur PS1 à être relativement agréables à l’œil aujourd'hui grâce à cet aspect "couloir", permettant aux développeurs de se concentrer sur les animations des personnages. Un grand jeu de plates-formes de l'ère 32/64 bits.

Alors là, je dis Oui ! Avec Crash Bandicoot 2, on sent bien que Naughty Dog a appris des erreurs du premier titre. Il ne réinvente pas la formule, mais le titre est nettement moins frustrant. Déjà, nous avons le choix dans chaque salle entre 5 niveaux que nous pouvons faire dans l'ordre que l'on souhaite, et nous rencontrons les boss entre deux salles. Certes, les thèmes se répètent un peu trop souvent, mais on s'amuse. La difficulté est progressive, ce qui ne gâche rien. Et cette fois, nous pouvons sauvegarder entre deux niveaux. Une fois encore l'humour est de la partie, que ce soit dans les morts de Crash, dans l'histoire, bref à peu près partout. Notre héros est bien plus souple et dispose de nouveaux mouvements bienvenus en plus de la tornade. Mais en plus, Crash 2 est bourré de contenu : le faire à 100% nécessite de trouver tous les cristaux mais aussi des diamants dont certains sont bien planqués, et il faudra souvent passer par des passages bien ardus. Ajoutez à cela des graphismes encore plus beaux - il n'y a qu'à voir les niveaux de glace -, des musiques et bruitages encore plus rigolos et une VF tout à fait correcte, et vous obtenez un indispensable de la PlayStation.