Descent est un FPS bien particulier. Ici, vous ne contrôlez pas un homme, mais une machine ! Vous voici dans une sorte de petit vaisseau, capable de pivoter sur 360°, avec lequel vous allez devoir parcourir des dédales de couloirs à la recherche des traditionnelles clés de couleurs, afin d'avancer plus loin dans les niveaux. Et comme dans tout bon FPS, vous aurez quelques ennemis à dégommer tout en cherchant votre chemin. Seulement voilà, l'expérience est gâchée, notamment à cause de l'ambiance ultra froide du jeu. Les graphismes sont très "gris" et pas très jolis. Les ennemis ne sont pas bien nombreux et plutôt insipides. Bref, clairement, le jeu ne donne pas envie à première vue. Mais là où ça merde vraiment, c'est dans son gameplay novateur -sur 360°- qui procure une sensation de perdition désagréable et aussi... la gerbe ! Oui, Descent est reconnu pour provoquer chez certains joueurs, la cinétose. Et j'en fais partie. Vous l'avez compris ; Les parties étaient une souffrance pour moi, tant morale que physique.

Descent ou l'énième bonne blague d'Interplay (à se demande comment cet éditeur a pu survivre aussi longtemps). Avec le boum de la 3D et des cartes graphiques sur PC, tous les éditeurs faisaient la course aux jeux de tirs et ses dérivés. Dès qu'un placage de texture ou un polygone était rajouté, cela devenait un argument de vente. De ce fait, cette époque est marquée par la nullité d'un grand nombre de titre, dont Descent fait partie. Honnêtement, si vous y jouez quelques minutes, la pilule peut passer : on chercher ses adversaires dans des couloirs labyrinthiques et on les dégomme à coup de Blaster. Pas l'idée du siècle mais soit. Le problème c'est que la réalisation technique (très pixélisée) et surtout la dimension artistique (du pauvre) dominée par la grisaille des murs et plafonds mono-chromatiques font que l'on perd très vite tout repère, et que les attaques de toute part ainsi que les déplacement mollassons n'aident pas. Au final, on passe son temps à essayer de réaligner sa mire le temps que votre adversaire vous ait déjà dégommé ou se soit déjà enfui dans les nombreux couloirs, le tout sur fond de techno sous acide. On sort de Descent plus énervé qu'autre chose. A éviter.