Baignant dans une univers heroïc fantasy, Enclave vous narre l'histoire d'un monde scindé par une faille qui donna naissance à deux territoires, celui des Celenheim (les gentils) et celui des Dreg'Atar (les méchants). Mais cette faille un jour disparut et remis en contact les deux peuples séparés jusqu'alors, les seconds étant bien décidés à prendre le contrôle du monde prospère des premiers. Servi par une excellente réalisation tant au niveau graphique, qu'en ce qui concerne la bande son et doté d'une durée de vie gigantesque de par la possibilité d'effectuer la campagne de l'ombre après avoir terminé celle de la lumière, Enclave a contre lui un certain nombres de défauts. Tout d'abord l'animation qui souffre parfois de certaines lacunes, ce qui est surprenant en regard des autres aspects techniques du soft, ensuite le côté bourrin et répétitif du jeu, mais ce qui est réellement irritant dans Enclave, c'est sa jouabilité, tout bonnement calamiteuse. Ainsi, que cela soit lors des déplacements dans les dédales du jeu ou lors des phases de combat, vous aurez mille et une raisons de martyriser votre pad. Beau, défoulant, mais très irritant, Enclave est pour moi une déception.