Deux équipes s'affrontent pour une partie de Paintball au fin fond du Montana, non loin de la maison en bois du vieux Georgie, vous savez celui qui a égorgé tous les chats errants de la vallée. Il n'a plus qu'une dent qui tient debout... Vos amis sont des clones pygmées et se déploient sans qu'on ait pris soin de les animer (c'est pas la peine, on s'en fout). Les décors en 3D manquent de superbe pour un jeu de 1999, on dirait les débuts de la Play mais on s'en fout, nous, on va peinturlurer comme les guerriers que nous sommes ! Les bruitages de tir rappellent nos dernières aventures aux toilettes, nos ennemis, au lieu d'exploser comme dans tout bon FPS gore, lèvent les bras quand ils sont touchés. C'est vraiment drôle. Extreme Paintbrawl est nul et mou du genou, mais il a ce grand mérite d'être un jeu non violent. Bon, après c'est répétitif à l’extrême, le concept ne variant pas d'un iota d'une map à l'autre : il faudra atteindre le drapeau adverse, et c'est tout. Pour la musique, pourquoi se donner la peine de prendre un musicien : prenez un chat (ou un gerbille), donnez-lui de la coke et maintenez-le au-dessus d'un clavier de synthé... Et voilà !