FINAL FANTASY XIV - SHADOWBRINGERS  
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VRAIMENT TROP DE FAN-SERVICE !
Mérode Été 2019, sur une cinématique très rock s'ouvre Shadowbringers. Ce chapitre de FFXIV joue la carte scénaristique des multivers. C'est donc dans une sorte d'Eorzea parallèle que va se dérouler l'intrigue du jeu. Après quelques cabrioles scénaristiques pour ramener les personnages importants de l'intrigue, vous arrivez dans un monde où la lumière est la nuisance, et où vous devez devenir un chevalier de l'ombre pour ramener la nuit dans les différentes zones. Cumulant idées originales, anciens décors présentés en 2005 et qui n'avaient pas été implémentés dans le jeu, et les habituels éléments de recyclage d'anciens FF, Shadowbringer offre une aventure honorable malgré la structure narrative de son antagoniste, qui n'est qu'une revisite à peine dissimulée de celle d'Ardyn de FFXV. Hélas, l'intégration de Nier Automata et de FFVIII au lore du jeu continue toujours un peu plus de délayer l'identité de FFXIV. Avec son gameplay manette intelligent pour un MMMO, il reste cependant agréable de se promener dans des environnements vraiment réussis. Les nouveaux jobs sont efficaces et l'intégration de nouvelles 2 races (dont les Viéra) donne un peu de sang neuf aux personnages que l'on croise.
L'UNION FAIT LA FORCE !
PXL Plus j'avance dans l'épopée FFXIV, et plus je ressens le fait que c'est l'apogée d'un Final Fantasy. L'équipe s'est vraiment éclatée sur cette extension, ça se sent. Et c'est du tout bon : avec une pluralité d'environnements, on en prend plein les yeux, et avec une OST encore plus quali, on en prend plein les oreilles. Et des combats de boss de fou furieux assortis d'un final d'anthologie. Que demander de plus ? On regrettera sans doute le faible nombre de donjons multi et la multitude de quêtes secondaires toujours plus nombreuses, mais on évite tout de même d'incessants allers-retours avec la découverte d'une n-ième quête secondaire, et c'est pas plus mal. Toujours est-il que l'histoire est fabuleusement écrite et réalisée aux petits oignons, le tout permettant de profiter d'intenses moments scénaristiques couplés à des dialogues bien écrits. Cette extension nous amène aux confins de ce qu'il est possible dans le lore de FFXIV, mais on sent que l'histoire n'est pas terminée. Ce jeu a su m'éblouir depuis le début et va crescendo dans tous les domaines. Endwalker peut-il surpasser Shadowbringers ? Je pense que oui, je n'en ai plus le moindre doute après 400 heures de jeu.
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