C'est désormais officiel : la Xbox One a un prix. Les joueurs pourront donc débourser pas moins de 499 euros/dollars en novembre prochain pour mettre la main sur la console next gen de Microsoft. C'est 20 € de plus que la première Xbox en son temps.
Microsoft précise que la machine sera lancée sur 21 territoires à la fin de l'année. Forza Motorsport 5 fera partie des titres de lancement.
(Gamekult)
500 € ?? Ils sont persuadés que tout le monde va se ruer sur la console ou quoi ?
Notre confrère Geoff Keighley, de GameTrailers, a eu l'occasion de poser quelques questions à Don Mattrick, le gourou de la Xbox chez Microsoft. L'interview est visible à cette adresse. La partie qui nous intéresse commence vers 1:40. Don évoque la fameuse connexion obligatoire de la Xbox One, qui fait polémique.
« - Heureusement, nous avons un produit pour les gens qui n'ont aucune forme de connectivité, qui s'appelle la Xbox 360.
- Donc, "restez sur 360", c'est votre message... ?
- Eh bien, si vous avez zéro accès à Internet, c'est un appareil offline...»
Nul doute que les joueurs apprécieront ce genre de déclaration.
Microsoft commet les même erreurs que Sony du temps de leur arrogance absolue... J'espère bien un retour de bâton qui les feraient redescendre sur terre !
Je crois même que Microsoft commet encore plus d'erreurs avec sa X1 que Sony avec sa PS3.
Si les gamers n'adhèrent pas, comment le public pourra-t-il suivre ?
"Microsoft ne nous a visiblement pas tout dit au sujet de la Xbox One. Ceux qui pensaient que le pire était enfin dernière nous seront frappés d'apprendre qu'au lancement, la console ne sera utilisable que dans 21 pays.
Le mot "utilisable" est ici bien différent de "disponible" car s'il venait à un joueur non-desservi au lancement l'idée de se procurer une Xbox One, ce dernier serait dans l'impossibilité de jouer à quoi que ce soit. Et il ne s'agit pas là d'une rumeur ou d'une déclaration maladroite. Il suffit tout simplement de se rendre sur le site officiel de Microsoft. On retrouve alors la liste des 21 pays qui pourront utiliser le Xbox Live au lancement. Mais il fallait s'en douter, sans Xbox Live, pas d'authentification et donc pas de jeu.
Des joueurs se sont donc empressés de demander des précisions au support Microsoft via Twitter. L'un d'eux demande : "Donc si je n'habite pas un pays dans un dans pays supportés, je ne pourrais pas jouer à la Xbox One ? Même si je créé un compte au Royaume-Uni ?" La réponse est plus ou moins claire : "Les pays qui ne sont pas la liste ne bénéficieront pas de l’expérience optimale et n'auront pas un service fonctionnel."
Un autre demande clairement s'il sera possible ou non d’authentifier un disque en dehors des 21 pays annoncés. La réponse est non. Il demande enfin : "Mais admettons que quelqu'un qui habite en Pologne - qui n'est pas listée - importe un jeu du Royaume-Uni. Pourra t-il y jouer ?" Non. "Ils devront attendre que la console soit disponible dans leur pays." Les joies du tout-connecté, en somme."
(Gamekult.com)
Non mais sérieux quoi... C'est quoi cette politique de merde ?!
Sinon, voici la liste des 21 pays :
Australia
Austria
Belgium
Brazil
Canada
Denmark
Finland
France
Germany
Ireland
Italy
Mexico
Netherlands
New Zealand
Norway
Russia
Spain
Sweden
Switzerland
United Kingdom
United States
Maintenant ils vont quasi regretter le choix de Microsoft...
La rage du Net a eu raison de la connexion Internet obligatoire de la Xbox One ainsi que de son système de protection anti-copie... mais il est temps de se demander si cette victoire n'est pas une victoire à la Pyrrhus puisqu'elle a entraîné la perte de certaines fonctionnalités plutôt sympathiques de la machine, comme l’explique Marc Whitten, vice-président du Xbox Live, à Polygon.
Adieu le partage, le téléchargement en cloud et le jeu sans disque
Avec la disparition du DRM de la console, on fait également une croix sur son système de partage de jeux en ligne. La machine devait en effet permettre, une fois un jeu physique acheté, d'y accéder depuis n'importe quelle autre machine en se connectant à son compte pour le télécharger. Une option qui permettait ainsi de se rendre chez un ami sans avoir à trimbaler son disque. Au même titre, le partage permanent de sa librairie de jeux entre 10 personnes d'un "foyer" passe également à la trappe. Et il va de soi que la possibilité de jouer à un jeu sur disque sans avoir à insérer la galette dans le lecteur n'est plus à l'ordre du jour puisque en l'absence de contrôle en ligne de son propriétaire cela est impossible.
Le Cloud Computing mis en question
L'obligation d'une connexion toutes les 24 heures de la Xbox One assurait que chaque machine était bien reliée au Net et pouvait donc profiter du gain de puissance supposé être apporté par le cloud computing, la réalisation de certains calculs sur des serveurs distants. Avec l'annulation de cette obligation, les choses deviennent plus complexes à gérer. Il reviendra aux éditeurs de décider de l'obligation éventuelle d'une connexion Internet si leur titre a été pensé pour avoir recours au cloud. On peut se demander si en l'état, ils en prendront le risque...
A titre indicatif, en 2010, selon une étude du Diffusion Group, 73% des Xbox 360 étaient connectées au Net. Et la vôtre ?
Ces quelques (menus) avantages ne suffisaient pas à gommer les multiples inconvénients de ce système. Quant au cloud, pour que ça marche il faut de très solides connexion internet pour en profiter, et en l'état actuel de la technologie, pas dans la résolution optimale des jeux.
Je trouve sain qu'on en revienne à un modèle que certains jugent vieillot, mais plus stable et offrant plus de garanties aux joueurs.
Je trouve qu'ils ont bien fait de revenir en arrière. C'était du suicide d'imposer aux joueurs leur conduite pour des avantages, à mon avis, aussi maigres.
Moi aussi, je suis plutôt content de se changement de cap. Cela veux dire que les joueurs ont encore leur mot à dire ! Et comme le dis Blondex, je préfère également les consoles "à l'ancienne" que ces espèces de machines multimédia que l'on cherchent, a nous imposer...
Mais par contre, est ce que la liste des pays compatible Xbox-1 est toujours d'actu ?
"Dans un communiqué tout à fait officiel, Zynga confirme le transfert de Don Mattrick, et son départ de la division Entertainment de Microsoft. Il y sera resté six ans. A 49 ans, Mattrick remplacera directement le fondateur du géant du social gaming, Mark Pincus, au poste de Chief Executive Officer. Ce dernier prendra désormais les rênes de la division produits, ainsi que la tête du conseil d'administration chez Zynga."
Voilà, Don Mattrick quitte donc Microsoft pour s'enterrer dans un bouiboui de la honte... Les joueurs du monde applaudissent.
Comme ça, chez Zynga, il pourra promouvoir tout le online qu'il veut.
Preuve que la division Xbox compte beaucoup pour Microsoft à l'heure actuelle, les nerfs sont à fleur de peau chez Billou, et la communication désastreuse qui a accompagné les premières annonces de la X1 (malgré son revirement spectaculaire) sera dure à rattraper.
La stratégie de communication de Microsoft autour de sa Xbox One est... comment dire... riche en rebondissements ! Alors que le constructeur présentait, dès le début, son nouveau capteur Kinect comme étant une pièce maîtresse de l'expérience du joueur et un périphérique obligatoire, les choses ont semble-t-il bien changé pour le géant de Redmond, depuis quelques mois.
Après l'annonce d'une possible désactivation de l'appareil sans pour autant qu'il soit débranchable, c'est aujourd'hui une nouvelle marche arrière que fait Microsoft vis-à-vis de son capteur vidéo au coût de production exorbitant. En effet, Marc Whitten, corporate VP chez Microsoft, a affirmé durant une séance de questions / réponses sur IGN que Kinect pourra être débranché de la console sans que cela ne rende la One inutilisable. Evidemment, cela priverait l'utilisateur d'une foule de fonctionnalités concernant la reconnaissance vocale, faciale et gestuelle, cela va de soi. De là à imaginer l'annonce prochaine d'un pack Xbox One sans Kinect pour un prix équivalent à celui de la PS4, il n'y a qu'un pas...
