Cette excellente compilation jouable en stand-alone regroupe les 2 extensions de GTA IV, et de mon point de vue, elles sont GTA IV. Du moins celui que nous attentions tous à la sortie. Conscient des critiques malgré l'immense succès commercial, Rockstar revoie ici complètement sa copie de Liberty City, et transforme complètement l'expérience ! Lost and Damned nous permet (enfin!) de retrouver les Harley qui avaient disparues dans le IV. Nouveaux personnages, ambiance Biker néo-nazi sur fond de Trash Metal, l'histoire se suit bien avec des personnages intéressants, une progression puissante, et un parallèle convaincant avec les actions initiales de Niko Bellic. Côté gameplay, la gestion du groupe de biker, notamment en déplacement et un vrai plus, et les nouvelles teintes de couché de soleil ont fini de me convaincre du plaisir de ce jeu. Pour Gay Tony, c'est ZE extension de GTA IV, c'est même GTA IV, le vrai, point barre. Drôle, coloré, corrosif, remplie de missions décalées ultra funs à base de Base Jumping ou sauts sans parachutes, on s'ennuie pas une seconde dans cette 3e aventure, qui est l'une des meilleurs de la saga, Vice City puissance next gen. Une très bonne compilation.

Reprenant la technique de GTA IV, ce stand alone apporte le côté fun qui m’avait manqué dans l’épisode précédent. C’est assez rare pour le noter, ici le DLC est meilleur que le jeu original à mon goût. Les histoires sont très bien scénarisées, et on se laisse emmener facilement dans cette ville bien connue qu’est Liberty City. Le retour des motos est très réussi : quoi de plus sympa que de faire un carton au shotgun en chevauchant une Harley ! Notez que la bande-son est, comme toujours chez Rockstar, géniale et qu’il m’est arrivé de rouler sans but juste pour finir d’écouter un morceau qui me plaisait (j’ai même hésité plusieurs fois à lancer Shazam afin d’en connaitre le titre). GTA IV est ce genre de jeux bourrés de défauts, et qui pourtant me font revenir à chaque fois. Pour les défauts, je pourrais citer les problèmes de positionnement de caméra, des dialogues qui se répètent et n’ayant ni queues ni têtes dans les phases d’actions, mais on les oublie vite tant les personnages sont attachants et tant la satire de notre société est criante de vérité dans cet épisode. Vu son prix dérisoire, ceux qui ne connaissent pas cet opus loupe quelque chose ! Foncez !

Episodes from Liberty City regroupe les deux extensions de GTA IV, à savoir The Lost and Damned et The Ballad of Gay Tony. Après les aventures de Niko Bellic, qui m'avaient laissées un goût un peu amer et décevant, je dois dire que la vision de deux facettes très différentes de Liberty City a cette fois réussi à faire prendre la sauce complètement. D'un côté, on suit la vie d'un gang de bikers en refondation, de l'autre le monde de la nuit et ses dessous. Cette nouvelle approche de notre pseudo New York comporte des missions variées et bien huilées, dans lesquelles on trouve la folie et l'étincelle qui manquaient au jeu principal. Il est également jouissif de parcourir la ville sur sa Harley ou de faire du Base Jump. Pourtant, GTA IV reste indissociable ( à mon sens) des extensions, pour prendre la mesure du travail accompli par les gars de Rockstar en termes de scénario et de narration. En effet, les trois histoires se mêlent de manière vraiment habile, pour former un tout cohérent. Nul doute que cette idée fit ensuite son chemin dans la tête des développeurs pour le 5ème GTA. Au final, ces deux add-ons s'avèrent meilleurs que leur source. A faire, évidemment !