Dans ce beat them all tout rouillé, on traverse des niveaux en vingt secondes top chrono avant d'affronter des boss en un contre un. Là, on dirait deux idiots alcoolisés (notre robot et le boss) en phase terminale, qui persistent, envers et contre tout, à faire un french cancan. Avec un coup et demi, on malmène notre cyborg mal huilé, pestant puis s'amusant de la gestion des collisions littéralement cataclysmique ! Lorsqu'il ne nous reste qu'un tiers de notre barre d'endurance, notre robot ne peut plus frapper et malheur à lui s'il tombe par terre : il reste cloué au sol ! Le boss se fait alors un plaisir de nous massacrer, lentement et sûrement. Stupide et abyssal navet, Heavy Nova est un jeu neuneu de robots déglingos, qui ferait passer Rise of the Robots pour un chef d’œuvre de légèreté et d'amusement...

Fervent défenseur de ma MD, (et pourtant Nintendomaniaque de cœur), je savais néanmoins que la 16 bits de SEGA abritait des étrons vidéoludiques innommables. J’étais loin de m'imaginer la réelle taille de cet immense merdier, et c'est grâce à l'émulation (et aussi de courageuses âmes comme Wizzy) que mon temps de cerveau disponible et 20 minutes de vie furent passées sur ça. Ne nous fiez pas à cette ouverture sympa avec quelques semi animations 3D. Ce titre, commis en 1991 par un studio obscur (dont il est inutile de se rappeler du nom) a des airs de Rise of The Robots. C'est bon, vous voyez le genre ? Effectivement, les niveaux font 20 mètres. Littéralement. Soit un demi balayage de votre TV. Jamais vu ça. 3 ennemis et un saut. Et ils osent le scoring en sortant à la fin en plus. Et c'est même pas pour rire. Et là le boss, c'est encore pire. Une baston du pauvre où votre pauvre robot ne peut RIEN faire : pas de coup sauté, pas de coup baissé (on est d'ailleurs invincible en restant accroupi), juste un pauvre kick, une patate et un pseudo jet pack inutile. Je n'ai jamais passé le boss. Je suis dur, mais là franchement, ça ne vaut que la poubelle directe. 20 minutes de vie perdue !