Journey, un voyage dont je ne me suis jamais remis. Premier jeu de Thatgamecompagny auquel j'ai pu m'essayer, Journey est un jeu PSN d'une durée de 2h qui se joue d'une traite, sous peine que je vous envoie en enfer directement dans le cas contraire. Dans un monde imaginaire rappelant un vague orient onirique, le joueur joue une sorte de bédouin qui déambule au milieu du désert et fixant une montagne lointaine,baignant dans un halo de lumière. Aucune explication. Aucun dialogue. Juste une mise en scène subtile qui explique par le geste et le son. Nous avançons donc, on comprend petit à petit les principes de gameplay et l'histoire, tout en suggestivité. Les décors sont grandioses. La musique, INOUBLIABLE, est d'Austin Wintory. Le mode 2 joueurs, surprenant et impromptu, crée un lien avec un inconnu plus fort que la plus belle des amitiés pendant 2h. Vous n'oublierez jamais cette personne. Le final m'a à la fois emporté et ému aux larmes avec son "Apotheosis" et sa mise en scène qui va crescendo. Je le refais régulièrement, quand j'ai besoin de retrouver un repère émotionel. Le plus grand jeu vidéo de la PS3, et un des plus grands jeux vidéo de tous les temps.Merci thatgamecompagny.

Journey nous enlève à notre réalité pour un incroyable voyage, débutant dans l'immensité d'un désert d'une Perse mythique. Marcher, s'étonner de la majesté de nos envolées, croiser des cerf-volants, illuminer des fresques murales... Le voyage tient de la rêverie éveillée, d'autant que le monde est chatoyant avec ces lumières ambrées. Notre solitude est bientôt bouleversée par l'arrivée de l'altérité, aux habits analogues. La rencontre interroge, surtout si comme moi, on n'en est pas averti (je n'ai rien lu au sujet du jeu avant d'y jouer). L'autre, c'est un joueur en ligne comme nous, dont on ne sait rien et avec qui on pourra communiquer avec notre chant. L'entraide et les interactions même limitées avec ce camarade donne au périple un surplus d'émotions, assez difficile à décrire. Oui, Journey est très court. Et pourtant, après avoir parcouru déserts, ruines et montagnes, il m'est très difficile de ne pas relancer ce périple, avec l'espoir de ressentir à nouveau ce flots de sensations. Des sensations qui parcourent l'échine et font frissonner. Je me rends compte, en me les remémorant, de l'immense et infinie beauté du jeu.

Ce n'est qu'à petits pas que je me suis immiscé dans Journey. À vrai dire et comme souvent, aux premières screens d'un jeu, mon imagination et mon flair m'en disent long. Toutefois, je peux parfois me tromper, ou légèrement. Sur les propriétés visuelles au moins, je savais à quoi m'en tenir : personnage principal trop hors des codes habituels et grandes étendues de sable, pour la plupart, plutôt étrange, un monde trop en décalage. Et pourtant, plusieurs choses se révèlent comme novatrices ! Pour être complet, une simplicité de jouabilité rafraichissante rappelant les jeux rétro, aucune indication dans l'aventure, aucun dialogue ou encore l'incapacité de mourir au cours du périple. Une sorte d'imagerie animée à jouer. Étant un jeu indé vendu en boite avec Flow et Flower, et avec ce résultat, je pense tout bonnement que le salut viendra de ce type de jeu, bien que plus masqué par les grosses productions. Mais propose enfin du renouveau ! Une sorte de film où l'imagination du joueur prend une très grande place, une force qu'on ne saurait contester. Reposant, Journey vous donne l'occasion de vous laisser bercer dans la simplicité. Un vrai retour aux sources et un vrai bol d'air frais !

Une étendue désertique. C'est ainsi que commence Journey. Ce premier tableau est à l'opposé de ce que suscite ce magnifique voyage muet, dans ce soft qui fait partie de ces jeux qui élèvent le média vidéoludique au rang de 10ème art. Au cours de cette aventure, nous passons dans un tourbillon d'émotions, allant de l'émerveillement à l'angoisse, de la plénitude à la tension intense. La direction artistique est tout simplement splendide, la réalisation incroyable, et la bande son d'une justesse remarquable. On a même le plaisir de rencontrer d'autres joueurs, qui partageront de manière ponctuelle ou complète notre périple. Décrire Journey est très difficile tant les mots sont réducteurs pour celui qui s'immerge dans cette heure et demie de pur bonheur. À faire et refaire absolument !

J'avais beaucoup entendu parler de Journey, une petite perle, paraît-il. M'étant connectée au PS Store à la recherche d'une promo et dans l'optique de m'offrir un pur moment de détente vidéoludique, une expérience de jeu moins "bourrin" que celles vécues dernièrement, je n'ai pas hésité une seconde. De l'aventure et du mystère, Journey n'en manque pas, et surtout ne déçoit pas. Une bande son sans chichi mais somptueuse, entre solo de cordes et envolée épique, épousant parfaitement l'environnement qui nous entoure et les actions de notre curieux petit personnage, qui y évolue avec une fluidité presque déconcertante. Un paysage sobre aux couleurs chatoyantes tout en nuances. Splendide ! La solitude dans cette vaste étendue de sable possiblement rompue par l'arrivée impromptue d'un compagnon de voyage. Reposant et surprenant. Un dur mais délicieux labeur qui vous mènera à votre objectif, la montagne, surplombant majestueusement l'horizon. Des superlatifs à l'infini, une osmose qui décuple les émotions sensorielles, si je puis oser l'hyperbole. Un Voyage initiatique qui vaut vraiment le détour. Une jouissance pour l'esprit et les sens.