En 2003, le jeu vidéo est dominé par la Playstation et le tout action des jeux en 3D. Bref, les jeux d'aventure n'ont plus le vent en poupe, et Charles Cecil doit désormais composer avec THQ pour donner une suite à la saga de Broken sword (Virgin Games a été fermé). The Sleeping Dragon (Le Manuscrit de Voynich) est l'exemple parfait des méfaits qu'un gros éditeur cupide et idiot peut faire occasionner sur une licence de renom. Les marketeux de THQ ont vu dans Georges Stobbart un semi Indiana Jones (ce qui est loin d'être le cas), et ont décidé d'en faire un Tomb Raider-like pour faire face pour pas cher à la licence d'Eidos. Quel massacre ! Le studio n'y connait rien en 3D et ça se voit. Le jeu est techniquement ultra vieillot, bourré de bugs (certains ne pourront même pas voir la cinématique de fin !). Les superbes énigmes laissent place à des caisses à pousser en permanence, l'interface console rend la version PC injouable sans manette. Seul le doublage de Georges, et la qualité des dialogues, sauve le jeu du naufrage total. Le reste est à la ramasse (exception faite de Glastonburry, le seul bon passage du jeu). Un "oui mais" juste pour les fans, pour les autres, un NON total.