METAL GEAR SOLID 2 - SONS OF LIBERTY  
Suggestions
OUI !
BustaJa Une fois de plus, Solid Snake revient dans un nouvel opus, sur PlayStation 2 cette fois. Et on constate une évolution incroyable dans les graphismes. Des détails très minutieux ; ainsi on peut dire que la fiction rejoint la réalité. Des casseroles qui bougent quand on tire dessus au pistolet, de la pluie plus que réaliste, des ennemis qui réagissent de façon très logiques. Un système de jeu sublime fait de ce Metal Gear Solid 2 une référence au niveau graphisme et maniabilité, c'est incontestable. La durée de vie est, à première vue, courte : quelques heures pour le finir mais... quand le niveau est élevé (expert par exemple), le finir devient un challenge. Découvrir tous les dogs tags dans tous les modes de difficultés et autres bonus rendent le jeu très long ! Un classique en fait !
OUI !
Destructor Metal Gear Solid 2 fut mon premier jeu sur PS2, et quel jeu ! C'est tout simplement une pure merveille à tout point de vue : Graphismes exceptionnels, cinématiques dignes des films, charisme terrible des personnages, musiques réalisées par le compositeur de celles des films Rock, Ennemi d’État ou encore Armageddon ! Bref, le ton est donné dès le départ avec une intro fantastique. Les scènes d'action avec les soldats ennemis sont troublantes de réalisme, le plaisir de jeu est à son paroxysme : vraiment il s'agit là d'un pur chef-d’œuvre du genre. Je ne saurais que vous le conseiller. Bon, évidemment avec cette qualité, on ne peut que trouver la durée de vie du soft trop courte mais croyez-moi, une fois fini, vous aurez de suite envie de le recommencer, ne serait-ce que pour collecter plus de médailles d'ennemis ou encore voir ce que le jeu a dans le ventre en augmentant la difficulté ! Je terminerais cet avis décidément très positif par une mention spéciale au Making of du jeu réalisé par l'équipe française "Fun TV", qui est une pure merveille et surtout un privilège, pour nous, Français !
OUI, MAIS...
AlexSensei A l'époque de sa sortie, Metal Gear Solid 2 était attendu comme le messie. Et le miracle eut bien lieu : Hideo Kojima nous a sorti une vraie tuerie ! Une vraie tuerie qui, aujourd'hui, n'en est plus une... Splinter Cell est passé par là ! Tout d'abord, la réalisation de MGS 2 est un ton en dessous de celle de Splinter Cell 2. C'est bien sûr un vrai travail de pro, mais l'ambiance (primordiale dans un jeu d'infiltration) et les graphismes ne font plus le poids. Le gameplay, là encore, ne souffre d'aucun problème, mais la palette de mouvements de Snake est dérisoire par rapport à celle de Fisher. Néanmoins les 2 persos se dirigent très bien... Enfin, en ce qui concerne la durée de vie, les deux jeux se valent (MGS 2 est plus court que Splinter Cell, mais se doit d'être refait plusieurs fois). Les deux scénarios sont tops ! CONCLUSION : MSG 2 possède d'énormes atouts, mais il a été vite dépassé en matière de réalisation sur la PS2.
OUI !
la Fouine Alors que tout le monde a fait l'éloge de MGS, comment va assurer MGS 2 ? Et bien fidèle à la vision cinématographique d'Hideo Kojima : grandiose, digne d'un blockbuster ciné ! On y trouve un Snake assagi par ses combats, qui décide de se battre pour lui et sa patrie et non pour le gouvernement. Snake, le sage, renforçant ainsi son charisme. L'intro et le début du jeu mettent rapidement dans le bain : oui, c'est bel et bien la digne suite de MGS ! Les cinématiques sont à tomber, le graphisme bluffant (l'effet de pluie sur la grosse carcasse en a émoustillé plus d'un), et la mise en scène met en valeur ce magnifique monde que Kojima a su mettre en place sur la version PS1. Cependant, certains (même moi, je dois le reconnaitre) trouveront trop de cinématiques, au minimum une dizaine de minutes, tous les 10 pas (enfin, au début). Cela fait baisser le rythme du jeu, mais a contrario le rehausse au niveau du scénario, une balance assez déséquilibrée. Cependant, MGS reste le volet le plus riche, au niveau des détails ou des sous-quêtes : il m'est arrivé de faire le jeu une vingtaine de fois (il est court...) pour découvrir tous les secrets du jeu.
OUI !
Romain Après un épisode PSOne très réussi, Solid Snake a fait son retour sur PS2. Par contre, ce qui aura déçu certains joueurs, c'est que Snake n'est jouable que durant la première partie du jeu. Il laisse ensuite sa place à Raiden, un membre de l'unité Foxhound qui est sur le point de réaliser sa première mission. Même si ça a donc déçu certains, Raiden n'a rien à envier à Snake : ses capacités à se déplacer furtivement et ses techniques de combats sont toutes aussi développées. En ce qui concerne la réalisation, c'est du tout bon, les décors comme les personnages sont tous très détaillés. Bon, le jeu comporte de nombreuses cinématiques mais elles sont d'une très grande qualité. Quant aux musiques, elles sont toutes aussi excellentes les unes que les autres. Le scénario, qui prend place bien sûr après les évènements du premier épisode, est vraiment très bien travaillé et vous réserve son lot de surprises. Hideo Kojima et son équipe nous offrent là un très grand jeu, qui plaira sans aucun doute à tous les fans de la série !
NON !
Styxx22 Je vais sans doute froisser les fans du Snake mais voila, je n'ai pas aimé "l'expérience MGS2". Et pourtant, j'avais adoré the Twin Snakes sur GC. Attention, j'ai réellement découvert ce second opus sur le tard, ne possédant pas de PS2 à l'époque de sa sortie. Je me suis alors rattrapé et j'espérais prendre une claque... mais pas ce genre de torgnole. Frustrant, exaspérant, mortel... Bref, ça a mal tourné (et j'ai pourtant tenu à le finir) ! MGS 2 souffre de nombreux soucis de game design (angles de vue, visibilité, interface de l'inventaire), d'un gameplay rigide à souhait, d'un rythme saccadé (les conversations codec à chaque détour de couloir, pff...), des personnages limites ridicules (Fatman en tête), un discours philosophique ultra-prétentieux... Lire le test du "plus gros site d'actu jeux-vidéo français" m'a valu une bonne tranche de rire : "une simulation d'infiltration" disaient-ils... Je rappellerai juste que la même année sortait un certain Splinter Cell, qui lui, a véritablement révolutionné le genre. J'étais soulagé de terminer ce calvaire MGS2.
LA LI LU LE LO
Iglou Entre moi et MGS 2, ça n'a pas toujours été le grand amour. Faut dire qu'à l'âge de 14 ans, se taper 45 minutes de délire sur le darwinisme à la fin du jeu, ça fait bizarre, mais quelques années plus tard, je l'ai refait, et quelle claque ! MGS 2 n'est pas mon MGS préféré, je lui préfère le 3 qui est plus émotionnel, et pourtant s'il ne faut en garder qu'un, c'est bien MGS 2. Je ne vais pas vous raconter le scénario ou ce que le gameplay propose. Non, ce qui fait que MGS 2 est une œuvre à part, c'est ce que le créateur nous raconte. Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty est sûrement le jeu vidéo le plus important de tous les temps (pour l'instant). Hideo Kojima joue avec les attentes du joueurs du début à la fin, le frustrant, et démontre les limites du média du jeu vidéo. Il nous livre par la même occasion une véritable réflexion sur le rôle du joueur et du game designer, mais ce n'est pas tout : Kojima nous apporte aussi un témoignage de sa vision du monde au début du 21e siècle, que ce soit sur la transmission d'informations ou sur ses craintes de l'impérialisme américain. MGS 2 est une des œuvres les plus inestimables de ce début de siècle, rien que ça.
SEUL L'OUVERTURE M'A PLU
Twinsen Threepwood Censé vanter les prouesses du monolithe noire, MGS2 se devait de mettre en avant les qualités d'une PS2 bien mise à mal depuis sa sortie. Enfin, l'arlésienne de Konami sort en 2001, et le résultat final divise encore les fans de la saga aujourd'hui. MGS2 n'est pas mauvais en soi, mais décevant car nébuleux et ultra-poussif. Après une magnifique et inoubliable ouverture avec Snake, le jeu présente ses atouts : techniquement au sommet de la PS2, le jeu est une claque visuelle avec moult effets, une mise en scène de folie et un framerate jamais pris en défaut. Le gameplay offre de grosses nouveautés parmi lesquelles une vue subjective pertinente et une IA ultra crédible. Néanmoins, le fait de jouer un Raiden émo au charisme d'un beignet (pour attirer les minettes jap') nous donne le sentiment d'avoir été trompés sur la marchandise. Big Sheel souffre de linéarité et d'environnements peu variés, et les boss souffrent de redites et d'une comparaison désavantageuse par rapport à ceux du 1. De plus, avoir parfois 55min de dialogues sur 1h de cession de jeu, c est une hérésie vidéoludique. Enfin, pour apprécier (comprendre?) la fin, il faudra avoir fait MGS4, qui sortira 10 ans plus tard...
OUI !
Mérode Lorsque Hideo Kojima a présenté pour la première fois MGS2 à l'E3 2000, le monde du jeu vidéo a retenu son souffle. Le trailer, par sa mise en scène et sa qualité technique, a scotché tout le monde. Fort du succès planétaire du 1er, Konami a mis les moyens avec un MGS2 à la pointe. Snake nous est revenu dans une introduction culte aux airs de Ghost in the Shell, et la promesse d'un jeu révolutionnaire a électrisé tous les joueurs. Seulement voila, Kojima aime surprendre son public et décide de retirer son personnage iconique Snake après la première mission, pour en introduire un autre : Raiden. Si l'idée est plutôt osée et m'a plu, cette seconde grosse partie du jeu souffre d'une légère répétitivité liée à l'environnement où le jeu se passe : BigShell. Une sorte de base pétrolière orange sur laquelle le reste de l'histoire prend place. Malgré des thématiques intéressantes dans son scénario et le développement de l'univers Metal Gear, MGS2 amène un casting de boss un poil moins marquant que celui de son aîné. Malgré ça, Kojima pose un rythme qui fonctionne, bien qu'il nous laisse un peu en plan sur sa fin ; la faute à une conclusion visiblement coupée suite au 11 septembre 2001.
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