2008. DICE sort l'une des plus belles expériences de la génération 360. Un bide total, mais les fans sont là, marqués au fer rouge. 10 ans d'attente pour que Catalyst sorte et pour m'équiper : enfin, je peux m'y essayer. Les 4 premières heures sont une douche froide. Le jeu s'est "Assassin's creedisé" avec des PNJ au look de Kevin tecktonik, aux dialogues ridicules, des quêtes Fedex à foison et la moitié des mouvements de base parkour désormais à débloquer (sic!)... Ajoutez des couleurs criardes, des bureaux de partout, une interface hyper assistée, je ne reconnais plus Mirror's edge. Le déclic vient à la mission 05 : ENFIN je retrouve mon univers, ces couleurs minimalistes, ces parcours aux petits oignons dans des chantiers, ces paysages, ces textures incroyables. Les mouvements sont débloqués. Un grappin sympa, ajouté. Le scénario prend de l'ampleur. La B.O, de Solar Fields, est parfaite. J'épure mes objectifs et l'interface : mon ME est de retour, et je prends un pied monstrueux jusqu'à la fin. C'est fluide, sans anicroche, c'est beau, grisant. Je perds un testicule devant le vertige du dernier niveau, le plus haut jamais vu dans un JV. Épurez Catalyst, et c'est le Nirvana.