MOHAWK & HEADPHONE JACK
Suggestions
MAL DE MER !
Wizzy Après un écran titre flashouillard (une bouillie de 56 000 couleurs fluos) à rendre nauséeux Olivier de Kersauzon, nous voilà aux prises avec un jeu de plates-formes hautement improbable. Déjà rien que le personnage, jaune avec une crète verte et des lunettes de soleil, ce lointain cousin de Groquik défie toutes les lois de la physique en plus de celles du bon goût. Notre ami fait ce qu'il veut des lois de la pesanteur, en roue libre dans un décor qui tournoie, usant du mode 7 comme on abuse des bonnes choses. Comprenez par là que le plafond deviendra sol, que le sol deviendra le plafond, versa-et-vice et vice-et-versa. Si en plus, Mohawk, c'est son nom, se prend pour Sonic, se met en boule qui pique et file à vive allure dans des niveaux bordéliques, croyez moi, vous allez avoir affaire à une expérience sensorielle rarement éprouvée dans un jeu... Oh que oui, c'est speed et oh que oui, c'est renversant. Mais c'est aussi sacrément vomitif ! La caméra flotte littéralement au point que nos yeux perdront la boule. Par voie de conséquence, notre estomac se retournera également. Haut-les-coeurs, c'est la houle !
NON !
Twinsen Threepwood Mon avis est similaire à celui de Wizzy, tant j'ai tiqué sur les mêmes points, et n'ai dû guère jouer plus longtemps à cette daube. Déjà un grand "berk" sortira de votre bouche après avoir survécu à l'immonde écran-titre où toutes les couleurs flashy sont réunis. Après on démarre : aucune intro, on ne comprend rien. On dirige un perso guimauve jaunâtre, avec une crinière tomawak verdâtre et un casque sur les oreilles, le tout dans des décors grisâtres sur fond grisâtre. Un peu l’antithèse de l'écran-titre en terme de couleur. Pour le reste, une espèce de copie de Sonic qui joue sur la gravité façon Mario Galaxy (mais de quelle mauvaise façon) en usant et abusant du mode 7 de la SNES, en vous donnant une nausée de tous les diables au travers d'un tracé aussi bordelique qu'illisible sur fond de country (?!),où il faut choper des disques. C'est simple, je n'ai pas réussi à sortir du 1er niveau. Le bonus stage vous fera virevolter à 100 à l'heure et vous fera vomir votre petit déj. L'animation bizarre, on peut s'équiper de pneus pour aller plus vite et mourir de 1000 façons : le point d'orgue étant d'épuiser ses vies pour finir face à un écran game over dégoulinant de couleurs acides.
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