Dans la peau d'un centaure véloce et blond comme les blés, Mythos nous projette dans un univers mythologique luxuriant. Pour de l'Amstrad, le graphiste s'est en effet fait plaisir : les couleurs sont vives et les détails (qui croustillent sous la dent) sont nombreux. Entre statues et créatures ailées, les sprites apparaissent énormes par rapport à la taille de l'écran de jeu. Notre centaure prend d'ailleurs beaucoup de place. Tellement de place, qu'il est facilement touché par les ennemis et les projectiles. Ah ! Si ce n'était que sa taille qui posait problème, mais non, il y a pire, bien pire. On pense ne pas être touché, c'était sans compter sur notre hitbox ultra généreuse qui dépasse allégrement notre physique d'Apollon sur canasson. La collision des sprites s'avère tellement ratée qu'elle rend injouable et désespérée toute tentative de progression. C'est dommage car j'aurai aimé en voir plus. Sur un air élégiaque (chanté par quelques Sirènes), je gratte ma lyre de désespoir. Tristesse !