Toujours à la recherche du renouveau PES, je n'ai pas d'autre choix que d'attendre d'année en année, qu'un jour meilleur s'ouvre à moi et je ne peux rien faire à part m'éclater sur un Super Side Kicks (ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi). Espoir perdu avec ce Pro Evolution Soccer 2010, qui est à la limite de la crise de nerfs ! Pourquoi le gameplay est-il aussi rigide ? Les passes et les tirs ont un décalage entre la pression du bouton et celui de l'action à réaliser. Le jeu est en plus d'une inertie affligeante ! Dans l'absolu, ce n'est pas un mauvais jeu, mais je perds patience : elles sont loin les années PES 3, 4 et 5, où les défenses étaient solides, que les statistiques des joueurs étaient respectées, qu'une occasion de but se révèle comme une vraie chance de remporter le match. Là, plus rien. Il faut anticiper ce retard entre la pression et l'action, ainsi que la lenteur des footballeurs. Le jeu est en plus beau et les foules se font entendre ! Bon, je n'ai d'autre choix que d'attendre l'année prochaine que du sang neuf veuille bien écouter ce que les internautes demandent à ces développeurs : un peu plus de vivacité et de l'action/simulation bien dosée !

PES 2010 fanfaronne avec son moteur 3D emprunté à l'équipe d'Hideo Kojima, j'ai nommé le sacro-saint Fox Engine. Et en effet, visuellement, cette édition de la célèbre série footballistique de Konami en jette : graphismes chiadés, absence totale de scintillement, effets de lumière superbes, modélisation des visages aux petits oignons, affichage ultra-fluide en 60 images par seconde... Rien à dire, c'est beau ! Hélas, cette beauté n'est que superficielle et retombe vite lorsque l'on a fini de constater que l'animation des joueurs comporte en fait très peu de mouvements et que cela entache la jouabilité. Les footballeurs se traînent sur le pré comme des veaux et leurs changements de direction sont dignes d'un semi-remorque. Cette inertie est vraiment gênante et empêche d'apprécier toutes les qualités de ce titre, pourtant présentes. Le mode Ligue des Masters, toujours aussi jouissif, s'est même étoffé, et le mode Vers une Légende demeure toujours aussi immersif et prenant. La Ligue des Champions est sous licence, comme dans le volet précédent, et la Ligue Europa fait une apparition remarquée ! Je préfère quand même PES 2009 à cette version 2010 qui est, somme toute, décevante.