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Tous les fans de la série de Konami se posent chaque année la question : qu'en est-il de la bagarre entre PES et FIFA ; et surtout, quand est-ce que PES redeviendra PES ? Des éléments de réponse dans cette édition 2014, qui marque une transition plus ou moins marquée, puisqu'elle précédera l'arrivée de la série sur la génération suivante de consoles (XB1 et PS4). Il s'agit hélas d'une année supplémentaire de disette pour Konami et ses suiveurs, en attendant un éternel probable renouvellement pour 2015. On l'espère ! Mais le constat actuel est bancal : le jeu est clairement hideux, et il est un peu sans vie et dénué de réalisme... Mais dans ce début de n'importe quoi, plusieurs points progressent tout de même un peu, faute de mieux. Le panel technique est précis par exemple, et alors que tout le monde reproche l'inertie de l'action, il s'agit plutôt d'un vieux problème désormais réglé. Et dans le fond, PES ne bouge pas sur ce qui a fait la renommée de la série : une modélisation des visages parfaite, et des options archi complètes. Mais bon, comme on dit, à l'année prochaine !
Tout nouveau, tout beau, PES 2014 marque un tournant dans la série puisqu'il s'appuie sur un moteur 3D créé pour l'occasion ! Sortie à prix d'ami, cette cuvée 2014 ajoute un point de jouabilité qui n'a jamais été vu auparavant dans un jeu de foot : la possibilité de pousser ses adversaires et de faire jouer son physique à l'aide du stick analogique droit de la manette. C'est franchement bien rendu et cela apporte une nouvelle dimension dans une simulation footballistique. En effet, arriver à subtiliser la balle des pieds de son opposant direct sans faire de faute est réellement jouissif ! Outre cette nouvelle technologie nommée "barycentre" par les concepteurs, pas grand-chose de neuf, ou plutôt pas dans le bon sens, hélas : le mode "modifier" ralentit à mort et empêche d'en tirer la substantifique moelle - en plus d'être moins complet qu'à l'accoutumée - et les modes carrière sont réduits à leur plus simple expression en matière d'immersion et de contenu. Bref, c'est une régression sur ces points. Konami n'a visiblement pas eu le temps (ou la volonté ?) de prendre le meilleur des moutures précédentes et de l'appliquer sur cette édition 2014 qui jouit pourtant de grandes qualités.