Qix, on en comprend le sens en quelques secondes quand on y joue, mais lorsqu'il s'agit d'expliquer comment y jouer, là, c'est particulièrement galère. Imaginez un grand rectangle noir, notre gentil curseur se déplace sur le bord de ce rectangle. En se perdant dans le rectangle, on peut dessiner des lignes. Le but est de dessiner des figures fermées créant ainsi des zones aux motifs colorés et réduisant du coup la méchante partie noire. En bref, il s'agit d'un jeu de conquête de territoire (c'est bon, tout le monde me suit ?). Maintenant, et c'est là que ça se complique, il y a des ennemis qui nous poursuivent : au minimum deux étincelles filant sur les lignes et une barre psychédélique top chelou qui navigue dans la zone noire... De quoi donner un brin d'adrénaline surtout quand notre zone de jeu se réduit ! Qix n'est vraiment pas attirant de prime abord. Avec des lignes sur fond noir, on pourrait le comparer aux premiers balbutiements sur oscilloscope. Alors qui dit jeu laid, dit concept fort. Oui, mais pas inoubliable non plus car si la difficulté augmente, le jeu ne se renouvelle pas assez à mon avis pour devenir totalement addictif. Reste une prise de tête honorable sur Lynx.