Qix était un succès sur arcade et micro au tout début des années 80 avant d'être transposé sur Game Boy au début de la décennie suivante. Évidemment, le portage s'est fait au détriment des quelques couleurs utilisées, mais la réussite n'en est pas moins au rendez-vous. Sorte de puzzle game, Qix est un jeu que je qualifierais plutôt de précision et de patience. En dirigeant une sorte de curseur, le but est de "fermer" des portions de l'écran afin de couvrir la plus grande superficie possible. Le fond de l'écran est vierge de tout décor, une portion "fermée" se grise : il faut donc peinturlurer un pourcentage défini de l'écran pour passer au niveau suivant. Facile ? Pas tant que ça, car il faut à la fois éviter des étincelles qui se baladent sur les bordures remplies, mais aussi une sorte d'électron libre, une forme indescriptible qui se déplace de manière chaotique et rebondit sur les bordures : c'est lui, le "qix". Tout contact fait perdre une vie. Le jeu est plaisant quoiqu'assez rébarbatif, ne cherchant pas à se renouveler, l'expérience seule se suffit. Bilan : une partie de temps en temps passe bien mais sans trop s'y attarder, le support portable étant particulièrement adapté.