Après avoir émerveillé nos mirettes sur Playstation, Rayman nous revient pour une nouvelle aventure tout en 3D. Prétexte à l’aventure, le scénario est on ne plus convenu, voyez plutôt : Alors qu'une horde de robots pirates à la solde de l'ignoble Barbe Tranchante a envahi son monde et asservit tout ses amis, Rayman et Globox parviennent à s'échapper… Dès lors la résistance va s’organiser. Sorti quelques mois auparavant sur N64, Rayman 2 - The Great Escape prend une dimension supplémentaire sur Dreamcast et ce, tant au niveau du gameplay qui, pour l'occasion, a été affiné, rendant le contrôle de Rayman extrêmement précis et intuitif, que de la réalisation tout bonnement merveilleuse. Ainsi, l'univers prend littéralement vie grâce à des graphismes fourmillant de détails et des musiques collants parfaitement aux situations. Par ailleurs, le charme de ce jeu, tient également à son humour, omniprésent, que cela soit par les apparitions de Globox ou celles des Ptit Zêtres que je trouve personnellement hilarantes. Doté d’une durée de vie conséquente et d’une difficulté relativement élevée, Rayman 2 est l’un des plus beaux jeux de plate-forme de la Dreamcast.

Je connaissais pas beaucoup le premier épisode, que le second m'est tombé dans les mains, et je dois dire que cela m'a pas mal plu. En tout cas, je trouve le jeu des plus particuliers, car il se distingue par ses graphismes loufoques et colorés. On démarre le parcours avec ce héros sans membre, et la prise en main de ses commandes est assez rapide, le tout premier stage étant un galop d'essai. A partir de là, on se retrouve dans une île minuscule truffée de lucioles et autres petites bébéttes, constituant le monde de Rayman peuplé de 1000 Lums, des fragments de puissance que l'on doit par ailleurs récupérer. L'intérêt principal du jeu se trouve dans l'originalité de ses niveaux, aux obstacles aussi nombreux que divers : parcours à la nage, course contre la montre, envolée dans les méandres des terres souterraines ou encore, un immense trajet étroit à passer en avion, tel un Star Wars ! Rayman 2 constitue en plus une aventure plutôt longue, avec ses niveaux aux passages délicats et énigmes en tous genres. Bref, un bon jeu de plate-forme très distrayant.

En prenant du volume, Rayman n'a rien perdu de la magie qui officiait dans le premier épisode. Mieux encore, l'univers est devenu encore plus vivant et plus attachant, avec une myriade de personnages cartoons et rigolos : les méchants Robots Pirates, un peu rouillés du système, au glouton Globox en passant par les facétieux Ptizêtres. La jouabilité évolutive (on gagne des pouvoirs à mesure que l'on progresse) est toujours d'une précision diabolique. Rayman, animé comme dans un D.A, saute, fait l'hélicoptère, s'accroche, fait de la balançoire sans aucun soucis, et chose rare dans un jeu de plate-forme en 3D, la caméra ne se perd jamais dans les décors. Plus facile et du coup plus accessible que le premier volet, l'aventure pleine d'humour est ponctuée de nombreuses surprises -essayez le rodéo fusée !- mettant une bonne patate pour la journée. Tout est tellement fignolé qu'il est très difficile de lui trouver le moindre défaut. Concernant les versions, sur N64, Rayman 2 titille de près l'insurpassable Mario 64, et sur Dreamcast, c'est un véritable feu d'artifice d'effets de lumière et de couleurs chatoyantes. Rayman 2 est une pépite d'or. Un MUST !

Sorti à l'aube du second millénaire, Rayman 2 avait hypé beaucoup de monde bien avant sa sortie, grâce à des vidéos ahurissantes en terme de réalisation diffusées lors l'E3 1998. Il faut dire que le bestiau tournait sur PC avec une Power Vr2, alias la carte graphique la plus puissante du marché. Arrivé sur consoles, le jeu a forcément subi des concessions, mais s'avère grandiose ! Et c'est un mec qui déteste le 1er volet qui parle. Après un Mario 64 panthéonique, Rayman ose le passage à la 3D. S'il n'égale pas la perfection des dernières aventures du plombier moustachu, le jeu s'avère néanmoins très réussi. En proie à des pirates de l'espace, Rayman doit toujours aider à libérer ses amis face à des ennemis aussi coriaces que loufoques. Plongé dans un monde gigantesque et onirique, Rayman tape, court, saute, vole, plane et cherche des lucioles bien planquées à tout berzingue. Version 32 bits à éviter, sur N64 avec le rampack, c'est très bon, et sur Dreamcast, c'est le PC qui s'invite à la maison ! A noter qu'il s'agit pour moi du meilleur volet de la saga, et qu'il dispose désormais de remastered actuels très réussis. Pas aussi bon que Mario ou Banjo, mais quand même incontournable.