Resident Evil PS1 représentait la référence du Survival Horror, LE jeu qui m'a marqué par excellence. Le retrouver en remake sur Game Cube m'a vraiment fait plaisir. Mais quel remake magistral ! C'est fantastique le boulot accompli par Capcom : la version originale a été sublimée, transcendée de la plus belle manière : réalisation prodigieuse, à peine imaginable (il faut vraiment le voir tourner pour y croire), on est très proche du photo-réalisme au niveau des décors. Dès le début, j'ai été surpris de la quantité de modifications apportées au scénario, au gameplay et aux lieux : on a presque le sentiment de jouer à un nouveau jeu ! Du coup, même pour un fan confirmé de la saga comme moi, le stress, l'angoisse reprennent assez rapidement, car je n'ai plus mes repères, mes habitudes qui me permettent de refaire l'original sans éprouver ces émotions. Le niveau de difficulté est vraiment redoutable, on cherche les munitions, les sauvegardes... C'est vraiment de la survie ! Je félicite Capcom pour ce remake fabuleux et pour m'avoir refait vivre cette œuvre mythique. Si la perfection n'est pas de ce monde, ce jeu nous en donne un aperçu. Un jeu -une œuvre- culte, tout simplement.

1998 : Resident Evil... Un jeu mythique de la Playstation première du nom. Nombreux sont les gamers à avoir traversé les couloirs du Manoir Spencer... déjà, avec une 3D peu fine (actuellement) mais des émotions fortes : Resident Evil est légendaire. 2004 : Resident Evil revient sur Game Cube. Graphismes incroyables, et surtout on avait jamais vu aussi réalistes ! Des détails sur les murs aux zombies avec une chair pourrie presque sanglante et vivante... Que dire ? C'est magnifique ! Ensuite, le jeu en lui-même est prenant comme son original, si ce n'est plus, et Capcom n'a pas fait une copie conforme : des pièces, des énigmes ont été rajoutés pour le plaisir de tous. Ensuite, la durée de vie est plus que convaincante, et trouver les bonus (costumes...) ajoute un intérêt une fois le jeu bouclé. Et il y a toujours des frissons et une histoire prenante sous fond d'expérience bio-génétique... presque proche de la réalité et qui fait limite froid dans le dos. Brrr... Une bombe !

Resident Evil est le premier jeu qui m'ait vraiment fait flipper ! Ce jeu est magnifiquement mis en scène ! Les graphismes sont très réalistes, sombres, glauques. Les caméras sont situées de telle sorte que la peur se démultiplie. Mais parfois, cela peut gêner le joueur lors de combats intenses. Rien de bien méchant je vous rassure... Quant aux sons, les bruits de zombies que vous ne voyez pas (derrière une porte, dans l'obscurité...) vous feront sauter dans votre fauteuil ! Seul vrai défaut du jeu : sa maniabilité. Il faut vraiment un temps d'adaptation pour pouvoir être efficace ! Mais Resident Evil est tellement bon qu'on lui pardonne cette petite faute ! Vous devrez gérer vos armes et objets (car vos "poches" ne peuvent tout contenir) avec des coffres parsemés ci et là. De plus certaines énigmes mettront vos neurones à rude épreuve alors que l'ambiance du jeu vous plongera dans de terribles angoisses ! Il faut absolument y avoir joué, sinon, vous louperez une expérience vidéoludique intense et incroyable. C'est bien simple, je regrette d'avoir vendu mon cube rien qu'à cause de ce jeu... MAGISTRAL ET HORS NORME !!!

Figurez-vous que des joueurs qui n’ont jamais touché au Resident Evil original, ça existe, j’en suis la preuve. Aussi me suis-je intéressé à ce remake. On le dit souvent, mieux vaut l’original que la reprise, mais le domaine des jeux vidéo fait exception. Graphiquement, personne ne me contredira, c’est une réussite incontestable. Les personnages sont superbes, les zombies sont vraiment très laids, le manoir est sombre, et les effets de lumière particulièrement bien rendus ( on peut sans mal décerner l’oscar pour la photographie !). Le joueur néophyte découvre aussi une histoire un brin alambiquée mais bien construite, une musique angoissante, et une ambiance pesante, où chaque nouvelle salle est un saut dans l’inconnu. Le jeu n’est cependant pas exempt de défauts, comme ces énigmes tordues (marque de fabrique de la série), mais aussi la rigidité crispante des héros. Le gameplay date vraiment (raah, les machines à écrire pour sauvegarder !), et une évolution de ce côté-là aurait été préférable. A condition de ne pas s’énerver sur ces détails, on dévore ce jeu jusqu’à la fin, à moins de ne pas être dévoré avant !

A l'époque de la sortie du premier Resident Evil sur Playstation, le nom du jeu ne me disait strictement rien... Je suis donc passé à coté de ce chef-d'œuvre, honte sur moi ! Il a fallu que j'essaie une démo de Resident Evil 2 pour comprendre ce qu'est le principe du "survival horror". Je suis devenu accroc, mais malheureusement, j'ai commencé la série à partir du 2 sans vraiment savoir ce qui s'est passé dans le premier opus. Lorsque j'ai su que Capcom allait le ressortir sur Gamecube, je me suis dis que c'était une bonne occasion pour comprendre le début cette magnifique saga, et ô surprise, ce R.E n'est pas qu'un simple portage de la version 32 bits à la version 128 bits : c'est aussi une refonte totale avec des graphismes beaucoup plus beaux, plus fins, plus détaillés. Vous êtes membre de l'équipe des S.T.A.R.S (Special Tactics And Rescue Squad), vous avez été envoyé pour retrouver vos amis de l'équipe B.R.A.V.O car ils ne donnent plus signe de vie, et lorsque vous les rencontrez, vous êtes attaqué par des chiens zombis, vous fuyez et vous vous retrouvez dans un mystérieux manoir, et là, votre cauchemar ne fait que commencer...

J'ai toujours eu très peur en jouant à des survival-horror, pourtant j'adore quand même ce style de jeu. Je n'avais pas eu l'occasion de jouer au premier Resident Evil sur PlayStation, alors quand Capcom a sorti un remake sur Game Cube, je n'ai pas hésité à me le prendre. On contrôle donc, au choix, Jill Valentine ou Chris Redfield, deux membres des STARS qui doivent enquêter sur des disparitions plutôt étranges. Ils se retrouveront rapidement dans un manoir où les seuls habitants s'avèrent être des zombies. Les zombies sont d'ailleurs très résistants, et il vaudra mieux parfois les esquiver pour économiser vos munitions... d'autant plus que si vous ne les brûlez pas, ils sont capables de se relever en étant plus puissants ! Le jeu est vraiment magnifique, c'est même probablement l'un des plus beaux jeux de la Game Cube. La durée de vie n'est pas très longue, mais de nombreux bonus à débloquer viennent la rallonger. Alors ceux qui n'ont pas encore jouer à ce Resident Evil, jetez-vous dessus ; quant aux autres, vous aurez tout le plaisir de redécouvrir un excellent jeu !

Plus grand remake de l'histoire du jeu vidéo, RE sur GC, appelé aussi "Rebirth", est encore aujourd'hui l'exemple même d'une réinvention parfaite d'un jeu d'anthologie, un VRAI remake. J'ai pour ma part fait ce jeu à la sortie, et j'avais terminé pour la première fois la version Playstation la veille. Ça ne m'a servi en rien. TOUT a été réimaginé dans Rebirth. D'abord graphiquement, même si le style horreur n'est pas ce que je préfère, je pense très honnêtement que c'est le plus beau jeu jamais réalisé avec Riven sur PC. Les décors, les animations, les VFX, les effets de lumières sont juste les plus beaux que j'ai jamais vus, même encore maintenant. Les modèles des persos sont justes magnifiques tout comme les zombie et les boss : c'est l'émerveillement total et continu. Mais ce bonheur n'est pas que visuel : il est aussi et surtout ludique. Le jeu a été entièrement repensé, les énigmes et les apparitions de zombies également, de nouvelles zones, un nouvel arc scénaristique inoubliable, des idées à foison (le mode berserk des zombies est terrifiant) et des modes 50/60 Hz ayant chacun des atouts. Bref, c'est le meilleur des RE, le meilleur des remake, le meilleur jeu GC?Grandiose.

Difficile de parler de Resident Evil : après tous ces avis élogieux de mes collègues, je ne peux qu'apporter ma petite pierre à l'édifice qu'est ce remake. Je ne vous ferais pas l'affront de vous raconter l'histoire, mais je vais essayer de m'attarder sur la cohérence du level design (mon sujet favori), pour voir à quel point les concepteurs de ce remake ont tout compris aux survival horror. Resident Evil se passe dans un manoir, et c'est à coups de portes fermées, de monstres bloquant le passage, de poignées qui se cassent, que Resident Evil va renouveler ses situations afin de faire naitre un sentiment d'angoisse. Il surprend aussi le joueur avec l’arrivée des crimsons heads (nouveau zombies), qui une fois réveillés vont vous forcer à revoir votre chemin afin d'en trouver des plus sûrs. Renvoyant alors nos considérations sur le chemin à prendre, le level design par contrainte tient ici du génie. Bien sûr, comment ne pas parler de la partie technique qui fait encore mouche aujourd'hui : un jeu qui avait 15 ans d'avance tant techniquement qu'artistiquement parlant. Resident Evil Game Cube est une gemme pure, une leçon de tous les instants, un jeu intemporel, un chef d'œuvre.

Quand un réalisateur ou un créateur a l'occasion et les moyens de repenser une œuvre, c'est toujours intéressant de voir ce qu'il peut en sortir, surtout dans des médias où la technologie évolue vite. C'est ce qu'on a pu découvrir au cinéma avec émerveillement lorsque George Miller a repensé son Mad Max pour en sortir un Fury Road fracassant. Et c'est un peu pareil pour le Resident Evil de Shinji Mikami, qui renaît magnifié sur GameCube en début 2002, opérant une relecture de son gameplay "tank" pour quelque chose de plus fluide, de plus plaisant et intuitif. Optimisation des mouvements certes, mais l'ambiance et l'horreur sont intactes, voire encore plus intenses et ce, grâce à une refonte graphique époustouflante. En 2002, Resident Evil était le plus beau jeu du monde sur le cube de Nintendo, et aujourd’hui encore il reste impressionnant. Avec un mode opératoire mêlant puissance de calcul et savoir-faire artisanal poussé à son maximum, Capcom se focalise sur la création de décors fixes pré-calculés d'une rare minutie et crée un jeu intemporel. Il faudra attendre des jeux full 3D de la génération PS4 One pour voir un tel rendu photoréaliste dans les environnements. Chapeau !