Il y a 400 ans, deux grands samouraïs avaient réussi à vaincre un dangereux seigneur qui voulait anéantir le monde. Avant sa mort, le seigneur avait promis de revenir encore plus puissant. Quatre cent ans plus tard, le miracle a eu lieu, il revint pour continuer sa marche de destruction. C'est là que nos deux héros interviennent ! Sengoku (rien à voir avec Dragon Ball) est un beat'em all qui apporte tout de même son lot d'originalité au genre. Cela prend forme grâce à l'aide précieuse de trois individus que l'on peut incarner : un samouraï, un chien et un ninja. Des boules d'énergie sont également à récupérer, mais il faudra un peu galérer pour les toucher ! Ceci constitue peut-être le gros défaut du jeu puisque ces boules, importantes pour pouvoir bien se défendre grâce aux bonus qu'elles procurent (nouvelles armes et pouvoirs magiques), sont situées en hauteur et vu que le saut est lent et pas précis pour un sou, on a du mal ! Autrement, Sengoku n'est pas simple, mais on prend du plaisir à manier ces deux combattants stylés à souhait. Un bon vieux beat'em all comme je les aime !

Non, non et re-non !! Sengoku est un beat'em all à l'ambiance japonisante assez particulière... On accroche ou pas. Vous l'aurez compris, ce n'est pas mon cas. Qui plus est, Sengoku (sorti en 1991) accuse le poids des années avec sa réalisation datée et son gameplay assez rêche ! Bien entendu, certains me diront qu'il est un classique de la console et qu'il faut lui pardonner ses erreurs de jeunesse... Mais sérieusement, je n'ai jamais accroché à ce premier opus. Comme pour beaucoup d'autres jeux de la première génération sur Neo-Geo, Sengoku souffre d'une réalisation indigne du support et bien en deçà de ce qui se faisait ailleurs. Et puis, le coup des transformations et des combats dans les nuages ont fini par me perdre. Ambiance trop décalée, gameplay lourd et graphismes au raz des pâquerettes... Sengoku fait donc partie de ces (nombreux) jeux Neo-Geo qui ont mal vieilli et qui n'intéresseront que ceux les ayant connu à l'époque et / ou les collectionneurs. Les autres y verront un mauvais beat'em all, tout simplement.