SHADOW OF THE COLOSSUS
Suggestions
QUELLE CLAQUE!
Twinsen Threepwood 2005. Sur une Playstation 2 en fin de vie, Shadow of the Colossus pose son ombre, de tout son poids et de tout son talent, sur le jeu vidéo. Plus rien ne sera jamais pareil. Le média s'en retrouve irrémédiablement bouleversé, tout jeu à grand spectacle est aujourd'hui tributaire de ses apports. 15 ans plus tard, Bluepoint nous sert comme ça, sans prévenir, un remake de la Bête Divine. Les bougres ont déjà sévi sur le remaster PS3, et là, ils se lâchent complètement. Si le fond n'en est en rien changé (à part 2 ou 3 subtilités), la forme est (à nouveau) une claque absolue : lumière, focale, textures, effets en tout genre... Cette renaissance grandiose, aussi bien technique qu'artistique, apporte ici l'un des plus beaux jeux de la PS4. Rien que ça. A noter : 3 modes de contrôles (classique, moderne, intermédiaire), un mode miroir NG+ et un divin 60Fps sur PS4 Pro. SotC revit à nouveau, sa musique et ses bruitages réorchestrées lui redonnent immédiatement le rang d’œuvre d'art. Son mode photo est sans limite. Son histoire, où l'Homme défie la Mort et le Divin, tient du mythe intemporel. En ressuscitant le meilleur jeu PS2, Bluepoint signe ici le jeu de l'année sur PS4. Mythique !
OUI !
Iglou Pourquoi 12 ans plus tard après sa sortie, Shadow of the Colossus reste toujours un chef d'œuvre instantané ? Il faudrait des heures et heures afin d'en trouver une réponse réellement satisfaisante, mais cela serait superflu, car Shadow of the Colossus, ne se décortique pas, il se vit, il imprègne notre être, notre âme, nos souvenirs, comme les mythes les plus anciens, car c'est exactement ce qu'est Shadow of the Colossus : un jeu qui nous parle directement, alors qu'il ne dit quasiment rien ; la puissance de la solitude de l'open world vide, et pourtant rempli de tellement de sentiments et d'histoires à nous raconter. Cette impression d'être dans un lieu interdit et sacré, où le joueur errant (le nom du héros du jeu - Wander - signifiant "errer") est témoin d'un écho d'une civilisation passée, n'aura jamais été aussi habitée que grâce à ce remake uniquement technique de Bluepoint. En 2018, Shadow of the Colossus montre qu'il est toujours l’œuvre importante qui influença une partie du monde videoludique (Zelda ou Dark Souls). Nous ne pouvons que nous incliner humblement devant une œuvre aussi puissante et pourtant simple. Shadow reste bien un des meilleurs jeux de tous les temps.
UNE MERVEILLE !
Wizzy Faute d'avoir eu la PS2, je n'ai jamais pu jouer au jeu original de 2005. C'est donc avec l’œil neuf que j'ai découvert ce remake. Honnêtement, seuls l'animation de notre personnage et le maniement de la caméra un brin rigide trahissent l'ancienneté du jeu, mais en dehors de ça, visuellement et d'un point de vue ludique, c'est remarquable et surtout intemporel. C'est certainement un des plus beaux jeux existants sur PS4, et son aura de chef-d’œuvre traverse sans mal la décennie. Un monde immense, silencieux, déserté par la vie, et 16 colosses à abattre. Un par un. Notre petit homme va martyriser ces êtres titanesques de pierre, d'os et de poils, jusque dans leurs tanières, jusqu'à se balader sur leurs corps pour leur porter l'estocade dans un geyser de sang. Shadow Of the Colossus confronte à la perfection les contraires pour mieux intriguer et captiver d'un bout à l'autre : l'être minuscule et les colosses, la crainte et l'émerveillement, le calme et la tempête... Superbe !
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