Vaillant prince des rats, le fier Redgi s'en va venger les siens par l'épée et reconquérir son Royaume. Ce qui se traduit dans Tails of Iron par une boucherie de grenouilles, le tout dans des giclures verdâtres... Je ne suis pas un adepte des Souls-like, à vrai dire je pense que c'est le premier auquel je joue. Je m'y attendais : les combats sont particulièrement relevés. Heureusement, les symboles au dessus de la tête des ennemis nous donnent de précieux indices pour savoir quand et comment réagir. Et il est possible de faire un tour dans l'inventaire pour s'adapter un minimum à l'adversaire : armure lourde pour jouer les tanks ou tunique légère pour esquiver le plus rapidement possible, à moins que cette grosse épée à deux mains ne fasse la différence ! Si je suis tombé en adoration totale devant ce Tails of Iron, c'est qu'il n'est justement pas qu'une suite de combats, tous aussi bons qu'ils soient. Tails of Iron est un petit monde à hauteur de rongeurs, qui vit et qui évolue au fil des évènements. Il y a ce sens du détail comme ce récital de luth et de tambourin dans l'arrière boutique d'un herboriste ou celui de la démesure comique avec la découverte de Taupeville.