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Une trilogie Zelda était initialement prévue sur Game Boy Color ; un projet qui aura finalement abouti sur le tard à un diptyque, Oracle of Ages et Oracle of Seasons. Le tort est de penser que ce ne sont que des "demi-jeux", car Oracle of Ages est un déjà un Zelda à part entière. L'histoire est également intéressante : la sorcière Veran, exploitant la naïveté de Link, parvient à capturer Nayru, l'oracle des âges, et à s'enfuir dans le passé. Très rapidement, les événements que provoque Veran ont des répercussions sur le présent. L'aventure ne manque pas de charmes, et s'appuie sur le moteur graphique de Link's Awakening, même si elle n'en possède pas toute la magie. En revanche, la quête se révèle longue, certes un peu moins réussie que pour Oracle of Seasons à mon goût. Les différences entre le monde du présent et celui du passé sont nombreuses, 300 ans les séparant ! Outre quelques astuces scénaristiques savoureuses, le jeu recèle de nombreux secrets, dont la collection de bagues magiques ; mais le plus intéressant est de finir le jeu en liant cette aventure à celle de Seasons ! Il vous faudra cependant du temps pour y arriver, car Oracle of Ages n'est pas un sous-Zelda !
Issu d'une alliance insolite entre Nintendo et Capcom, ce Zelda sorti en deux "modèles" attise forcément la curiosité. Je l'ai néanmoins abordé avec appréhension : cet épisode double pourra-t-il faire mieux que le fantastique Link's Awakening ? Le scénario n'est pas d'une originalité folle (une sorcière tente de posséder le monde), mais repose sur un principe ingénieux puisque Link pourra au gré de la Harpe des Ages voyager entre deux époques parallèles (passé et présent) mais néanmoins liées. Ainsi, la carte du monde voit double tout comme l'intérêt puisque cette situation offrira de nombreuses situations intéressantes et réfléchies. Forcément, la durée de vie en ressort grandie et il faudra une bonne dizaine d'heures pour clore le jeu, joli défi pour un jeu Game Boy ! De même, la difficulté est bien présente et il sera facile de tomber en game-over dès le début du jeu. Les défis sont également nombreux, et le terminer à 100% relèvera d'une grande prouesse, d'autant plus qu'il sera possible d'interagir avec la cartouche d'Oracle of Seasons. Au final, et malgré ses innombrables qualités, ce jeu fait tout de même pâle figure à côté de son merveilleux prédécesseur. Et pourtant...